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CIRCULAIRES.
595 MM. les ingénieurs des mines, j'aime à le croire, ne négligeront rien pour réunir tous les documens qui intéCIRCULAIRES.
public ; on ne peut douter qu'ils ne soient toujours jaloux,
de la justifier.
Recevez , Monsieur, l'assurance de ma considération très -distinguée. Le conseiller d'état, directeur général des ponts et chaussées et des mines, Signé LEGRAND.
Paris, 3o aoilt 1834.
Monsieur le préfet , j'ai eu l'honneur de vous entretenir Par mes circulaires des er.. mars et 12 mai de l' année der-
ressent le service important dont ils sont chargés. Je compte que MM. les préfets saisiront volontiers toutes les occasions de leur rendre cette mission facile.
J'ai l'honneur de vous communiquer, monsieur le préfet, les nouvelles instructions que je viens de leur adresser. Le résultat de leurs recherches pourra intéresser votre administration , et vous devez être persuadé qu'ils mettront toujours de l'empressement à seconder vos vues. De votre côté , vous aiderez à aplanir les obstacles qu'ils pourraient
demandés mère, des demandes que j'adressais à MM. les ingénieurs à MM. des mines , au sujet des documens statistiques à réunir sur
éprouver. S'il arrivait que leur intervention, essentiellement protectrice, ne fCit pas toujours bien comprise, et qu'il en résultât parfois quelques préventions, celles-ci de-
les ingénieurs /es mines et les usines. La nécessité de ces documens est bien des mines, reconnue, et j'ai vu avec satisfaction le zèle que IVIM. les
l'industrie. Sa prosperité , ses progrès, tel est le but de
Doeumens statistiques
ingénieurs ont mis généralement à les recueillir. Bien que Pour quelques industries , à l'égard desquelles
ces demandes étaient nouvelles, on n'ait pu dès l'abord rassembler toutes les notions nécessaires , le travail qui m'a
été adressé présente dans son ensemble des indications utiles. Les lacunes qu'on y a remarquées disparaîtront successivement, et nous arriverons , j'en ai l'espérance, former un inventaire complet de nos richesses minérales. Un travail de cette nature doit fixer toute notre attention, et je ne doute point, monsieur le préfet, que vous n'en ayez apprécié l'importance. Ces documens statistiques, tenus à jour avec soin , permettent de suivre l'industrie dans ses phases diverses de prospérité ou de décadence. Ils aident
aussi à juger ses efforts, en même temps qu'ils donnent /es moyens de résoudre des questions graves et fort complexes , dans lesquelles elle se trouve intéressée. C'est de Cette manière qu'on peut en tirer tout l'avantage qu'ils doivent offrir.
vraient s'évanouir en présence des services qu'ils rendent à
nos communs efforts. Les propriétaires de mines et d'usines ne peuvent manquer de reconnaître l'utilité de ces services et d'y répondre par une entière confiance.
Recevez, monsieur le préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le conseiller d'état, directeur général des ponts et chaussées et des mines, Signé LEGRAND. am.am131111.11.1.
Paris, le 16 novembre i834.
Monsieur le préfet, la progression toujours croissante Instruction des demandes en autorisation, soit d'établir de nouvelles des demandes usines mues par l'action de l'eau, soit de conserver ou de en autorisation modifier les anciennes, a dû fixer mon attention d'une ma- (rétablir de nouvelles nière toute particulière.
usines, mues
Le commerce et l'industrie prennent chaque jour de nouveaux développemens. Les entreprises qui ont pour
Dans la vue de régulariser la marche à imprimer à ces par l'action sortes d'affaires, d'en hâter l'expédition , et d'épargner à de l'eau, etc.
objet l'extraction et le traitement des matières minérales, ne pouvaient l'ester étrangères à ce mouvement industriel, devenu l'un des besoins les plus impérieux de l'époque. L'administration , qui voit avec un vif intérêt la part qu'elles y ont prise , ne remplirait qu'imparfaitement sa mission si. elle ne portait également sa sollicitude sur leur avenir.
tion du conseil d'état, pourra être terminé et présenté à
l'industrie des retards toujours préjudiciables à ses intérêts, je m'occupe en ce moment d'une instruction réglementaire qui embrasserait toutes les parties de cette matière vaste et difficile; mais comme je ne puis fixer encore l'époque à laquelle ce travail , qui devra être soumis à la délibérala sanction royale, j'ai pensé qu'il était bon et utile de preti-