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DANS LES FOURNEAUX A FER.
EMPLOI DE L'AIR CHAUFFÉ
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Dans ces usines (1) on évalue la perte fie- force motrice résultant des résistances occasionées par
l'échauffement de l'air, à ',ho'. de la force employée précédemment (2); Mais comme la quantité. (en poids) d'air projeté a pu être diminuée
dans le rapport de 7: 3, ou seulement. de 4: 3, environ de un quart dans les divers fourneaux, il s'en est suivi que la même machine soufflante qui ne servait q-u'à. trois fourneaux a pu suffire à quatre (3).
En Écosse, la pression du vent chaud à la tuyère a généralement diminué dans le rapport
de 3
ii à Calder, et de 6: 5 aux fourneaux
de la Clyde. M. Varin , d'après ses observations sur les hauts-
fourneaux de la Voulte (4), pense qu'on peut faire, sur la force motrice des machines soufflantes
et en employant l'air chauffé, une économie de un cinquième, parce qu'on fond avec avantage, et à production égale, avec une pression de om,o6o
de mercure, au lieu de celle om,o82 que l'on employait auparavant.
Au fourneau- de Torteron ( dans lequel l'air chauffé n'a pas changé sensiblement la quantité du combustible consommé joUrnellement , non (i) Annales note.
des mines, tome IV, page
444
M. Tarin, dans son mémoire sur les effets de l'air
chauffé dans les hauts-fourneaux de la Voulté, estime que l'effet utile de la machine soufflante a été réduit de un
plus que la production), la machine soufflante mue par la vapeur, consomme un peu plus de houille que quand on travaillait à fair froid. A Wasseralfingen (1); où la consommation en charbon de bois
et par 24 heures n'a pas sensiblement varié par l'introduction de l'air chauffé, il a fallu projeter le même poids d'air( ou peu s'en faut qu.'auparavant) et par suite augmenter la ,force de la machine soufflante , en levant la palle de la roue motrice; on a éprouvé une augmentation de pres-
sion dans ce cas; niais lorsque le moteur est demeuré le même, là vitesse de la roue hydraulique a diminué (2): on ne dit pas qu'on ait augmenté le diamètre des buses. A Ancy-le-Franc (août 1834) la pression étant demeurée constante aiirégulateur,, elle tomba à près de moitié à la tuyère après que l'air eut été chauffé dans l'appareil ; et, quoiqu'on eût élargiles buses, la production journalière du fourneau a été moindre qu'a l'air froid; il manquait évidemment d'air, et la faiblesse du cours d'eau en cette saison ne permettait pas d'augmenter la vitesse de la roue motrice. L'emploi de l'air chaud oblige à se servir de tuyères à eau, parce :qu'on a supprimé la cause refroidissante qui préserve les tuyères ordinaires d'une prompte destruction : les tuyères à eau peu-
vent être exécutées en fonte; elles sont moins chères, et résistent aussi long-temps que celles en
tôle forte; leur durée assez variable, est de trois à six mois.
quar. t de ce qu'il était depuis qu'on a chauffé l'air.
Comme à Calder, Annales des mines, tome IV,
page 443. Une- même machine à 'vapeur a pu fournir du vent à 3 fourneaux au lieu de 2 (ibidem, page 464). Annales des mines, tome V, page 5o8.
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(I) Idem, tom`e IV, page 77. (2) Ibidem, page 84p
Tuyères.