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DU MIDI DE LA, FRANCE.
ployées pour meules. On en exploite près de
Ste.-Sabine - est enclavé dans le -second étage des
Beaumont, à Cunial , au Rocal de Cunial , à SaintAubin et au Faux; mais les meules les plus célébrés du Midi sont tirées des environs de Bergerac.
Le calcaire d'eau douce de Beaumont contient de la pierre à plâtre ; les carrières on l'on exploite cette substance sont situées au Roc de Pers, à dix
minutes au sud de Saint-Sabine. La pierre à plâtre n'y forme pas de masses puissantes; elle se compose de petits cristaux de gypse, disséminés
dans une marne schisteuse, analogue à celle que Gypse dans
le calcaire d'eau douce.
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TERRAINS TERTIAIRES
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nous avons indiquée au pied de la colline de Beaumont, du côté de Montpassier. 11 existe plusieurs couches de marnes avec cristaux de gypse ; deux seulement fournissent une bonne pierre à plâtre. Quelquefois le gypse est' sous la forme de gros cristaux en fer de lance;. ces derniers sont rarement assez nombreux pour être exploités. Au milieu des marnes on trouve des rognons compactes, très lourds, imprégnés de strontiane sulfatée. Dans les carrières mêmes, on ne voit
pas d'une manière positive l'intercallation des marnes gypseuses dans le terrain d'eau douce, elles y forment la surface du sol, mais dans les monticules qui bordent au nord et au nordest la petite plaine de Sainte-Sabine, et qui sont peu distans des exploitations ; ces marnes alternent avec le calcaire d'eau douce, qui forme tout le plateau supérieur, de sorte que la contemporanéité de ces couches n'est pas douteuse. Le calcaire de Beaumont est exactement dans le prolongement des calcaires d'Agen et de La Réole , dont nous avons établi la position d'une manière positive ; il en résulte que le gypse de
terrains tertiaires. Nous verrons plus tard que cette position 1111- est commune avec tous les gypses tertiaires du Midi. Le calcaire d'eau douce de Castres contient de nombreuses concrétions calcaires qui lui donnent;
calcair'e de Castres avec
concrétionnés. lorsqu'elles sont de petites dimensions, grains. La structure de rence d'une oolite à gros -ces concrétions, dont tous les cabinets de minéralogie possèdent depuis long-temps des échantillons, l'ait supposer qu'elles ont été produites sur place, et non par le roulement dans une -eau chargée de chaux carbonatée, à la manière. des pisolithes ; en effet, ces dernières présen-
tent presque toujours au centre un grain de sable, autour duquel la chaux carbonatée a cristallisé en formant des couches concentriques; dans les con-
crétions des environs de Castres, le centre est presque toujours à l'état de calcaire spathique; il faut donc qu'il ait pu cristalliser tranquillement, tandis que les couches concentriques qui le recouvrent ont cristallisé d'une manière confuse. Ces concrétions sont plutôt cylindriques que -sphériques, quelquefois elles ont jusqu'à 6 ou 8 pouces de long sur 3 ou 4 de diamètre ; le plus ordinairement leur grosseur est celle d'un pois, souvent même elles sont encore plus petites.
Ces nodules sont alors agglutinés par une pàte calcaire et forment par leur réunion une pseudooolite. Cette texture , fréquente dans les calcaires d'eau douce du Midi, fournit souvent un caractère excellent pour les distinguer ; les calcaires des
environs de Narbonne, de Nîmes, d'Aix et de Marseille la présentent souvent. Ce calcaire pseudo-oolitique alterne avec des