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TEMIAINS TERTIAIIIES
marnes calcaires blanches et des calcaires d'eau douce semblables à ceux d'Agen et de Beaumont; souvent on observe dans le calcaire et dans les mar-
nes une tendance à la structure concrétionnée, dévoilée seulement par des taches arrondies, ou par des différences dans la compacité du calcaire Les couches formées en partie de concrétions ne contiennent pas- de fossiles; Mais le calcaire terreux de la côte d'Aumontel, ainsi que de Castres en renferme beaucoup ; les plus abondans sont des planorbes transformés à l'état de calcaire cristal, lin; les lymnées y sont en comparaison très rares. J'ai recueilli en outre à Aumontel un cyclostome et deux moules d'hélice.
Une autre circonstance que présente le ter-
rain d'eau douce de- Castres, et qui lui est commune avec la plupart des calcaires du Midi, c'est que les couches inférieures sont fréquemment colorées en rose Par une certaine quantité de -fer oxidé; souvent aussi ces couches rosées contiennent quelques nodules à structure concentrique, ou du moins concrétionnée. On ne les distingue pas toujours dans les cassures fraîches; mais par leur exposition à l'air, ces calcaires se délitent, et les noyaux arrondis se séparent de la masse. Le calcaire d'eau douce repose sur des couches d'argile et de mollasse ; aux Pesquiers, l'argile est exploitée pour la fabrication des briques. Les calcaires blancs et les marnes sont compactes et assez solides. Ces différentes roches sont fréquemment
traversées par des petits filets de calcaire spathique , qui se ramifient dans tous les sens; le calcaire contient en outre de nombreuses géodes de chaux carbonatée lamelleuse.
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DU MIDI DE LA FIUNCE.
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On observe souvent au milieu du calcaire, surtout dans les couches supérieures, des parties siliceuses , très compactes, de couleur jaunâtre et verdâtre, qui rappellent le calcaire d'Orléans. J'ai déjà indiqué, près d'Agen- et .de Castres,
de la mollasse à la partie inférieure du calcaire d'eau douce, ainsi que de petites couches de cette roche, au milieu de ce même calcaire ; la mollasse paraissait alors accidentelle au milieu du calcaire d'eau douce. Dans un grand nombre de localités, au contraire, le calcaire ne forme que des couches
minces, ou seulement même des rognons, au milieu d'une épaisseur considérable de grès ou d'argile; il 'résulte nécessairement de cette disposition que la mollasse et le calcaire d'eau douce se fondent l'un dans l'autre, et que le développement de l'une ou l'autre de ces roches est dû à des circonstances locales.
Le coteau sur lequel sont construits les moulins de la Ramière et qui force le Lot à faire une pointe au sud vers Aiguillon, nous offre un exemple très marqué de couches calcaires incercalées au -milieu de la mollasse.
1°. Le bas de l'escarpement sur une hauteur d'environ 3o mètres (Pl. ,fig. 3 ), est composé de couches d'argile et de grès micacé, presque sans consistance ; les argiles sont jaunâtres,
maculées de parties beaucoup plus claires, qui forment des taches et des veinules ramifiées dans différens sens. Cette disposition, difficile à bien décrire, est constante dans les argiles de la mollasse, et peut servir dans une même contrée à reconnaître cette formation. Le grès mélangé avec
ces argiles est composé à la fois de grains de quartz hyalin et de feldspath blanc terreux ; cette Tome VII, 1835. 14
CaTcaire
d'eau douce intercalé dans la mollasse.