Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 118]

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de plantes. Un peu au-dessusAu plâtre on trouve, à Aix, comme à Sijean , des couches de calcaire, avec potamides , et des rognons de silex; enfin. un poudingue calcaire forme aussi, dans ces deux, localités , la base du terrain.. Position des lignites dans le.. terrain d'eau douce.

Le Midi, très pauvre en mines de houille possède, comme par compensation, un grand, nombre d'exploitations d'un combustible coni-. pacte, dans lequel le tissu végétal est complètement effacé, du moins dans les morceaux fraîche-. ment extraits du sein de la terre ;mais au bout de peu de temps d'exposition à. l'air, il s'exfolie et le tissu ligneux est mis à nu; les usages de ce com-

bustible dans les arts, ainsi que ses caractères chimiques, se réunissent à ceux tirés de sa structure pour le faire ranger parmi les lignites. Ce combustible existe dans presque toutes les parties du bassin tertiaire, occupé par le calcaire d'eau douce; mais souvent il n'est pas assez abondant pour être exploité.

Ses principales mines sont à la Cannette et

à Minerve, près de Carcassonne, kSaint-Paul-duprès Montpellier, au Pont-SaintEsprit, dans le Gard à Gardanne et dans le Mont-Carmel' département des Bouches-du--Rhône; si on exa-

mine la position de ces différentes mines sur une carte géologique, on reconnaît bientôt qu'elles sont toutes à la limite inférieure des terrains tertiaires, et au contact des terrains secondaires; cette disposition conduit naturellement

les regarder comme appartenant à la partie

231 assimile aux lignites qu'on trouve dans l'argile plasDU MIDI DE LA. -FRANCE.

TERRAINS TERTIAIRES.

la.

plus ancienne des terrains tertiaires :..alors on les,

tique des environs de Paris. Mais si on étudie de proche en proche les différens dépôts tertiaires du Midi, on reconnaît bientôt qu'iis se lient avec les

lignites qui existent dans les Landes, à Béliet, ainsi que ceux que nous avons déjà indiqués près

du Gibeau , dans la Saintonge; or, ces derniers dépôts de combustible appartiennent d'une manière certaine au second étage des terrains tertiaires; lequel repose, ainsi que je l'ai indiqué, en stratification interrompue sur le calcaire grossier; c'est donc également à cet étage que l'on doit rapporter les couches puissantes de Gardanne. La conclusion qui résulte de la position semblable des dépôts de lignite peut se déduire également, et peut-être même avec plus de certitude, dela continuité du calcaire d'eau douce, lequel est, ainsi que je l'ai montré constamment, le même depuis Marseille jusqu'à La Réole, où il repose sur le calcaire grossier. Le lignite forme des couches assez continues,

dont le nombre varie d'une localité à l'autre dans plusieurs mines, il n'existe qu'une couche exploitable; dans quelques autres, ce nombre est assez

grand; ainsi., à la Cannette, on connaît

trois couches de lignite, et à Gardanne il s'élève à neuf. Ces différentes couches ne sont pas continues, et ne se retrouvent pas dans toutes les mines : une seule présente les neuf couches réunies. L'épaisseur de ces diverses couches varie de o"',4o

à lm.; une seule couche, désignée sous le nom de grande couche, a im,5o de puissance ; elle est connue par plusieurs exploitations.

Le gisement du lignite étant presque identique dans toutes les localités où on l'exploite ,. il