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PROCÉDÉS DE SONDAGE
EMPLOYÉS AUX MINES DU vIc-AN.
à l'effort latéral des voiles, des mâts fort légers sont suffisans, et leur installation devient proportionnellement plus facile. Ces deux cents pieds de hauteur d'appui suf-
surface, soit du fond du puits, en laissant pendre la tringle retirée au sommet du mât. On reprend ensuite le bout de la nouvelle tringle par la même
fisent pour mettre debout deux cent cinquante pieds de tringles; la statibili té des cinquante pieds
qui dépassent le point d'appui étant assurée par les deux cents pieds inférieurs, pourvu que ces tringles aient une force convenable. Il n'y aurait point d'emmanchement jusqu'à deux cent cinquante pieds ; il y en aurait un seulement jusqu'à cinq cents pieds, et ainsi de .suite pour les plus grandes profondeurs. On a beaucoup travaillé à obvier aux inconvéMens que présentent tous les emmanchemens : on a beaucoup cherché leur meilleure construction. IVIais ce qui vaut mieux que le meilleur emmanchement, c'est l'absence d'emmanchemens , et des expériences récentes ont prouvé qu'on pouvait
successivement les faire disparaître sans grand embarras, en les remplaçant par des soudures sur place , une fois la nécessité de détacher la pièce supprimée. Le mât debout, la corde de soulèvement passée dans la poulie a (Pl. 1.), on élève une longueur de tringles égale à la hauteur totale supposée de 200 pieds. En accrochant ensuite les tringles cinquante pieds plus bas ,et en laissant dépasser ces cinquante pieds au-dessus du mât, on parvient à Eortir de terre 250 pieds de tringles. Si l'on a traversé les premières couches de terrain au moyen
d'un petit puits, cette profondeur est à ajouter à la longueur de la tringle. Cette longueur de 250 à
260 pieds étant à jour, on démanche l'assemblage qui se trouve alors au niveau, soit de la
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corde et le même procédé, ou bien on se sert d'une nouvelle corde, en laissant la première pour la suspension. Dans le dernier cas, on évite la nécessité de monter au mât, ce qui se fait cependant avec facilité par les échelles des haubans, tandis que dans le premier il faut y monter pour
atteindre le crochet de suspension. Un autre
moyen peut être employé avec le même appareil : c'est celui d'une corde ou chaîne sans fin, passant
dans la poulie a; un des côtés de cette chaîne sans fin va toujours de bas en haut, et saisit les tringles au moyen d'un nud de matelot. Dans l'un comme dans l'autre cas, le soulèvement s'opère par un cheval attelé au levier d'un tambour. Il s'en faut de beaucoup que le
cheval emploie toute sa force. Le tambour ayant un peu plus de six pieds de diamètre, cinq tours de manége correspondent à une centaine de pieds . d'élévation de tringles. Les 250 pieds se trouvent ainsi Sortis de terre en trois minutes, opération qui exige souvent plusieurs heures avec les moyens
ordinaires de démancher et d'emmancher les tringles par petites pièces. Cet avantage provient d'une seule cause : un point d'appui assez élevé.' Le second élément de travail dont nous avons
parié, la rotation de la tige, s'opère facilement par le moyen de la pièce représentée fig. 3 et 4. b représente un tuyau de fonte, de 4 ou 5 pouces de diamètre, ayant deux colliers à ses extrémités, portant une roue à gorge CC, et posé verticalement dans la direction du trou de sonde. Le diamètre de cette roue dépend de la vitesse qu'on veut don-