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326 TERRAINS TERTIAIRES l'emploie alors pour l'amendement des terres : les fossiles éprouvent souvent la même action; néanmoins on peut en recueillir un grand nombre d'entiers; l es cérites et les turritelles sont seuls difficiles
à obtenir bien complets. Le falun de Saucats est une mine féconde pour le conchyliologiste, il a courni autant d'espèces que le célèbre dépôt de Gri-
gnon. Quelque incertitude régnant sur la position des fossiles des Landes, on lira sans clou te avec intérêt une liste assez complète des fossiles de ces
faluns qui m'a été communiquée par M. Ch. Desmoulins de Bordeaux. La comparaison des
fossiles des faluns et de la mollasse coquillière annonce une complète identité entre ces deux dépôts
qui ne diffèrent que par l'abondance du ciment calcaire qui relie les fossiles. Une comparaison analogue avec les fossiles du calcaire grossier des
bords de la Garonne montre, au contraire, qu'il existe une différence d'âge prononcée entre ces deux fôrmations marines.
Pour donner une histoire complète de l'étage moyen des terrains tertiaires du bassin du Midi , il me reste encore à dire quelques mots sur les dépôts d'argiles et de sables qui recouvrent la plupart des
plateaux que l'on observe dans la partie de la France centrale, composée de terrains secondaires. avec minerai Ces dépôts se relient d'une manière continue aux de fer. couches supérieures du terrain de Paris qui sont ets'atieils
également formées ( à âleudon, dans le bois de Montmorency) d'argiles osseuses, dans lesquelles on trouve à la fois des fragmens de silex, de la craie, et de blocs de meulières qui paraissent au premier abord être également étrangers à l'argile qui les enveloppe. Lorsque ce dépôt n'est que superficiel, il a toute
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l'apparence d'être alluvial; il contient des galets de toute nature, et ne présente aucune couche réglée
les minerais de fer qu'on y rencontre
sont disséminés d'une manière irrégulière, et la plupart des minerais qui alimentent les nombreuses usines à fer du Nivernais, du Berry, et de la Dordogne, etc. , sont classées sous les noms de minerais d'alluvion. La position de ces dépôts argilo-ferrugineux , constamment sur les hauteurs les phis élevées des pays où ils existent, suffit à priori pour détruire cette opinion si généralement adoptée. Comment concevoir, en effet, qu'une ac-
tion aussi générale que celle qui aurait laissé, comme témoins de son passage, les nombreux cha-
peaux sablonneux qui recouvrent la plupart des collines de calcaire jurassique et de craie qui séparent le bassin de Bordeaux de celui de Paris, n'aient pas comblé en partie les vallées dont ce pays si étendu est sillonné ? Cependant on ne retrouve nulle part cette association de sables et de minerais de fer, et les terrains d'alluvion que l'on y observe sont entièrement différens. D'un autre côté, lorsque les dépôts qui nous occupent ont quelque épaisseur, on y observe assez fréquemment des calcaires siliceux identiques avec le calcaire d'eau douce supérieur, et dont la présence devient une preuve positive de l'âge de ces terrains. M. Malinvaud , dans le tome IV de la 3e. série des _d'Imites des mines, page 252, a déjà indiqué une de ces associations dans la vallée de l'Aubois (Cher). On l'observe également dans plusieurs points du département de la Nièvre , notamment entre Nevers et Imphy, , et aux minières de fer de Saint-Ouen. Je vais en indiquer un autre exemple à une petite distance d'Angoulême, dans.