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TERRAINS TERTIAIRES 334 Issoire, et peut-être aussi le remplissage des cavernes à ossemens, remontent à cette époque : c'est
du moins ce qu'on doit naturellement supposer, d'après l'analogie que l'on observe entre les espèces
d'animaux dont on trouve les dépouilles dans ces cavernes, et celles qui existent en si grande abondance dans les terrains subapennins. Dans la portion du bassin du Midi qui se termine au Rhône, ces formations modernes ne forment presqu'une simple pellicule. Le seul point où elles atteignent une certaine épaisseur est aux
environs de Perpignan. A l'est de la vallée du Rhône, dans la Bresse, les dépôts d'argiles et de galets de cette assise sont très-puissans ; mais c'est surtout dans les collines subapennines qu'elles sont développées sur
une grande échelle. Le terrain qui compose ces collines ayant été décrit dans plusieurs mémoires,
Sables supérieurs des Landes.
je donnerai seulement quelques détails sur ces formations tertiaires dans la partie du bassin du Midi qui fait le sujet principal de ce travail. Le sable qui recouvre la partie supérieure des Landes est un peu différent de celui qui contient les fossiles des faluns; il est entièrement siliceux, blanchâtre, sans mélange d'argile ni de calcaire ;
il renferme souvent, au contraire, des galets de quartz hyalin. D'après ces caractères, il est naturel de le regarder comme le produit d'alluviops,ou seulement comme le résultat du lavage du sable appartenant au second étage tertiaire, et que l'on trouve presqu'à la surface du sol. Le peu d'élévation des Landes au-dessus du niveau de la mer, moyennement 20 mètres, appuie cette opinion ; mais si on compare ces sables supérieurs avec les alluvions
déposées dans toutes les vallées environnantes,
DU MIDI DE LA FRANCE.
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on reconnaît qu'ils en diffèrent essentiellement par
leur composition, tandis qu'ils sont au contraire identiques avec les amas de galets qui recouvrent
la plupart des coteaux de la Chalosse, des environs de Pau , et enfin les sommités les plus élevées de l'Agennais , telles que La Plume, dont la hauteur est de2 i 8m,25 au-dessus de la mer; on est alorsobligé
d'admettre que ces sables sont antérieurs à la dernière révolution qui a précédé l'époque actuelle de tranquillité; on pourrait alors les regarder comme faisant partie de l'étage moyen; mais leur identité complète avec les galets de la Bresse, qui reposent, comme je viens de le dire quelques lignes ci-dessus, en stratification discordante sur la mollasse coquillière, ainsi qu'avec ceux de l'A gennais, force à admettre cette division. Ce dernier exemple étant le seulque m'aient présenté les terrains tertiaires lorsqu'ils sont horizontaux, je vais l'indiquer en quelques mots. Le pays compris entre la route d'Auch à Mont- superposition de-Marsan et la vallée de la Garonne est composé dd etoer, aa exclusivement de terrain tertiaire moyen; seule- tertiaires
nient sur quelques plateaui on trouve des galets et mseéeriesurs
appartenant au terrain tertiaire supérieur. Quoiprès Gondrain.
que les couches de ces differens terrains soient sensiblement horizontales, néanmoins elles viennent successivement affleurer au jour, de sorte que dans une coupe du nord au sud on voit le calcaire d'eau douce à Agen, tandis qu'il vient se cacher près de Goncirain , sous la mollasse coquillière, et même dans l'intervalle qui sépare ces deux villes,
les couches intermédiaires forment successivenient le sol. Dans ce long espace, les galets recouvrent les sommités saillantes de ce vaste plateau, tandis qu'ils ont été emportés dans les parties