Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 215]

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40à quantité de cet acide, qu'il abandonne' et`i se ét alors il a exactementla.:Même fondant à t EXTRAITS.

408 eir la çornpoiiiion U VERNIS DES INDIENS de Pasto; par M. Boussingault. (An. dé 'Ch., t. 55,

composition que le vernis primitif

p. 2 1 6.)

Le vernis que les Indiens appliquent sur les

43. Note sur, la CRÉOSOTE; par M. Buchner ,de Munich. :(.1. de P., t. o, p. Voici comment on peut extraire de la créosote pure du goudron de poix :

vases de bois vient de Macao, à sept jours de marche dans les plaines de l'Amazone. A l'état brut il est solide, plus pesant que l'eau, sans odeur ni

saveur. On ne peut pas le pulvériser, sa cassure est vitreuse , il devient élastique à Loo° , il brûle avec une flamme fuligineuse. L'acide sulfurique., le dissout sans l'altérer. Il est insoluble dans l'eau, l'alcool ,l'éther, les huiles grasses et l'essence de térébenthine. Mais l'alcool et l'éther lui enlèvent une matière résineuse, verte, qui le colore ; et après qu'il a éprouvé l'action de ces agens il est d'un vert pâle et on peut le broyer. Dans cet état

On distille le goudron dans ut alambic, changeant fréquemment les rétipiens. D'abord il ne passe que de l'eupione qui surnage l'eau ; mais aussitôt qu'on voit de l'huile au fond du liquide celui-ci se compose en grande partie de créosote. On continué à distiller jusqu'à ce que le résidu ait la consistance de la poix ; 2° On agite l'huile plus pesante que l'eau avec

il est composé de Carbone Hydrogène. Oxigène

0,714 0,096 0,190

Io at.

On peut le regarder comme un oxide du radical Cl° Ils. Le vernis de Pasto> se dissout aisément dans la potasse caustique ; l'acide acétique le précipite de cette dissolution et il est alors soyeux, mou, élas, tiqu e,et-il s'étend en membranes à la manière du gluten C'est sous un état semblable qu'on le voit entre les mains des ouvriers de Pasto -inatà avant de l'employer, ils le colorent en rouge par

le roucou::, au bout de peu de temps, il prend de la dureté sans devenir cassant et sans s'écailler. Le vernis précipité de sa dissolution dans la potasse par l'acide acétique retient une petite

uue petite quantité d'acide sulfurique concentré, pour enlever l'ammoniaque et faciliter la décoloration; On la mêle avec son volume d'eau, on ,agite et on rectifie dans de petites Le distillé qui se rend au cornues.' fonclde l'eau consiste déjà pour la plus grande partie edcréosote: On le fait dissoudre dans ,une dissolution, chaude de potasse caustique d'une p. spécifique de 1,12, et on laisse déposer la dissolution concentrée ü une douce chaleur pendant quelque temps : l'eupione vient nager à la surface du liquide et on l'enlève 56i, On.ajoute de l'acide sulfurique à la liqueur refroidie pour en précipiter la créosote ; ,

-

6. On la distille de nouveau dans de petites

cornues; les premiers produits ne consistent qu'en fautrejeter : le résidu est eau et en e,upione .brun ;