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CHIMIE.
deux at. d'acide chromique et de un atome de perchloride de chrôme. A la chaleur rouge, ce corps se décompose en trois at. de protoxide qui se dépose, sous forme de cristaux regul ierS, en douze
at. de chlore, et en trois at. d'oxigène. Pour faire l'expérience on verse dans une petite
cornue de verre 20 à 3o gr. de perchloride de chrôme , ensuite on chatiffe au rouge le col même
de la cornue, ce qui s'exécute sans danger de la briser en l'introduisant dans un tube de porcelaine, mais sans qu'il touche celui-ci. Quand ce dernier est bien incandescent, on fait entrer le perchloride en ébullition modérée, et on continue à l'évaporer ainsi entièrement ; l'opération terminée, on trouve
l'intérieur du col de la cornue tapissé de la plus brillante cristallisation.
L'oxide de chrôme ainsi préparé est noir, et doué d'un éclat parfaitement métallique, mais sa poussière est verte. Ses cristaux ont absolument la même forme que le fer oligiste ; sa pesanteur est de 5,21. Il est aussi dur que le corindon avec lequel il est isomorphe. Quant au perchloride de chrôme , la manière la plus avantageuse de le préparer consiste à fondre ensemble dans un creuset ordinaire io p. ( 3 at.) de sel marin, avec 16,9 p. (3 at.) de chromate neutre de potasse ; d'introduire la masse brisée en
gros morceaux dans une cornue, et d'y verser 3o p. (12 at.) d'acide sulfurique bien concentré. Aussitôt il se manifeste une réaction si vive que, sans qu'on ait besoin de chauffer, le chloride est dans peu de minutes passé dans le ballon ajouté à la cornue. -
EXTRAITS.
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Sur le VANADIUM MÉTALLIQUE; par M. John-
ston. (Édimb., Journ. N. S., t. 3, p. .) On obtient le vanadium à l'état métallique en chauffant le plus fortement possible l'oxide imbibé d'huil.e dans un creuset brasqué. Ce métal est d'un
blanc légèrement rougeâtre comme le bismuth, tenace et si dur que la lime peut à peine l'entamer;
sa poussière est grise. Par grillage, il brûle et se change en oxide bleu cristallin.
Sur l'oxidation du FER; par M. Meyer. (Compte rendu de M. Berzelius, 1833.) Le fer recouvert de -A. de son poids de zinc ne
s'oxide pas, même lorsqu'il reste exposé à l'air humide. L'étain, au contraire, accélère son oxidation. Le meilleur moyen de le préserver de la rouille consiste à l'enduire d'une couche de char-
bon en poudre délayée dans de l'huile de lin, avec ou sans résine copale. Sur le PROTOSULFATE ET LE PROTOCHLORURE DE
FER; par M. Bonsdorf. (Ann. de Pog., t. 32).
On obtient aisément du protosulfate de fer pur en concentrant une dissolution de sel neutre à la chaleur de l'ébullition dans un vase à col, et en faisant cristalliser la liqueur par refroidissement , après l'avoir légèrement acidulée en mouillant les parois de la Capsule avec de l'acide sulfurique. On peut dessécher complétement les cristaux en les exposant à l'action d'un air humide ou médiocrement sec à la température
Sulfate.