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DES ROCHES NOMMÉES GRUNSTEIN
ET GRUNSTEIN PORPHYRIQUE.
II
remarquables par le quartz blanc de lait qui s'y rencontre fréquemment en mélange.
une cassure mate, esquilleuse. Enfin, il y a des
ment abondans dans l'Oural, surtout dans la
cevoir.
Les diorites, où l'amphibole domine, sont égale-
contrée de Nischne-et-Werch-Isetsk, près Katharinenbourg ; on en trouve dans le Harz, à la Rosstrappe et au Mahnberg sur l'Ocker,, à Mitweida , dans l'Erzgebirge , et enfin dans beaucoup trop d'endroits, pour qu'il soit nécessaire de citer encore ici d'autres localités. 5
H. PORPHYRE DIORITIQUE.
Le porphyre dioritique se compose d'une pâte renfermant des cristaux d'albite et d'amphibole. La pâte est tantôt d'un gris verdâtre ou noirâtre, tantôt d'un blanc verdâtre ou grisâtre; la couleur en est du reste toujours sombre. La cassure en est inégale, à petites esquilles, sans éclat, et la dureté si grande, que le couteau la raie avec peine, ou même ne peut la rayer. Au chalumeau l'on obtient un verre gris-noirâtre (i). L'albite est souvent en cristaux hémitropes blancs, écl atans , clivables, nettement terminés. Ces cristaux présentent l'angle rentrant formé par les faces de plus facile clivage. Quelquefois ils sont moins nettement terminés , ont une légère teinte grisâtre -ou verdâtre , et présentent (1) Je n'ai point encore fait de plus amples recherches non plus sur la nature de la pâte du porphyre dioritique,probable du porphyre augitique. Il est que sur celle ainsi qu'on l'admet ordinairement, que la pâte de ces porphyres , comme celle de tous les autres, est formée principalement des mêmes substances que les cristaux qui y sont renfermés. On n'a encore fait, du reste, aucun essai direct à ce sujet.
cas où les cristaux se distinguent si peu de la pâte,
qu'il faut mouiller le morceau pour les aperL'amphibole est noir-verdâtre et 4des faces de clivage très prononcées et très éclatantes. Les cristaux sont alongés, souvent assez_ volumineux, et plus ou moins fortement engagés dans la pâte. Ils se cassent nettement, et produisent ainsi souvent, à la surface de cassure, des contours rectilignes , dont on peut déduire leur forme extérieure. De petits fragmens fondent facilement au chalumeau et donnent, après un fort bouillonnement, un globule noir, qui se laisse attirer à l'aimant, quand il n'est point trop gros. L'on trouve, comme pour le diorite , en mélange
accidentel, le quartz, le mica, la pyrite de
fer et le fer oxidulé. C'est le quartz qui est le plus fréquent ; il peut même, dans certains porphyres dioritiqu es, se trouver en proportion assez considérable. Le plus souvent il est cristallisé en double
pyramide à six faces, arrondi sur les arêtes,
blanc-grisâtre translucide, ayant un éclat gras. L'albite et l'amphibole se trouvent fréquemment disseminés dans la pâte, en proportion à peu près égale, et en outre la plupart du temps la roche est composée, moitié de pâte, moitié de cristaux. Dans d'autres variétés, au contraire, l'albite ou l'amphibole sont moins abondans, et --peuvent même disparaltre tout-à-fait. Quand l'al-
bite se trouve ainsi en faible proportion, il est
ordinairement indistinct. L'on a trouvé 2,884 pour Ie pesanteur spécifique d'un fragment de porphyre dioritique , du poids de 32,5866 grammes, venant des lavages