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DES ROCHES NOMMÉES GRUNSTEIN
ET GRUNSTEIN-PORPHYRIQUE.
des empreintes à surface unie; à Nischne-Tagilsk , ils sont plus petits, d'un vert noirâtre plus sombre ont plus d'éclat, et tiennent fortement dans la pâte. Le porphyre augitique de Tisenz , en Tyrol, ressemble beaucoup à celui de Nico-
particulièrement en Tyrol : par exemple, au Travignolo à Predazzo, où le porphyre ressemble à s'y méprendre à celui de Cavellinskj clans l'Oural. Le porphyre à ()m'alite se trouve aussi à My-
et f Hohnestrand Norwége méridionale ), ont une pâte plus foncée; les cristaux, au Fichtelgebirge , sont d'un vert pistache et peu abondais: dans l'Holmestrand ils sont noir-verdâtres, très
échantillon du musée royal à Berlin. Le docteur Ratzeburg en a trouvé à Neustadt parmi les fragmens roulés de la Marck. La pâte est d'un vertnoirâtre assez sombre : les cristaux d'ouralite y sont petits ,. mais nets et distincts.
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lajewsk : ceux de Steben , dans le Fichtelgebirge
abondans, et donnent à la masse un aspect qui a quelque analogie avec celui du basalte. Les porphyres à ouralite caractérisent particulièrement l'Oural, où ils sont plus abondans que les porphyres à a ugite. Parmi les variétés les plus remarquables , nous citerons ceux des lavages d'or de Cavelliskj près Miask , et du village de 1Vlostowaja près Katharinenburg. La pâté du premier est gris-verdâtre, dure, sans labrador. Les cristaux CrOLITallIe y sont abondans , et fortement engagés
dans la pâte : l'on trouve cà et là de la pyrite de fer. La pâte du porphyre de Mostowaja est plus claire, et se laisse presque rayer au couteau ; les cristaux d'ouralite sont moins fortement engagés
dans la pâte. La pâte contient du labrador en petits cristaux, qu'on ne peut guère discerner qu'en mouillant la roche. Il existe une grandie ressemblance entre ce porphyre et celui qu'on
.rencontre au lac Baltyn , à 35 werstes de Katha-
rinenburg, et qu'llermann nomme baltynite. 12011 trouve à Muldakajewsk , près Miask
,
de très
beaux porphyres à ouralite , avec noyau d'augite.
Les porphyres à ourabte paraissent être plus rares dans les autres chaînes de montagnes; j'en
ai pourtant trouvé dans plusieurs endroits, et
sore, aux Indes orientales, à en juger par un
Telles sont les grandes divisions qu'il me semble
convenable d'établir pour les roches qui sont caractérisées par l'analogie de leur gigrunsteins' sement, puisque la plupart du ' temps elles se trouvent dans ce qu'on nomme les schistes primitifs ou de transition, et particulièrement dans le schiste talqueux , le schiste chlorité, et le schiste argileux comme aux monts Ourals, ou dans le schiste argileux et la grauwacke, comme au Harz et au Fichtelgebirge. Je n'ai point étendu mes recherches à d'autres roches plus anciennes ou plus récentes, qui offrent assez d'analogie avec les roches dont nous nous sommes occupés, pour qu'on puisse à peine les en distinguer à la vue &échantillons de cabinet. Le diorite a beaucoup de ressemblance avec la syénite mais la syénite est un mélange de grains de feldspath et d'amphibole ordinairement noir, où l'albite ne se trouve qu'accidentellement ; elle se distingue encore du diorite, en ce qu'elle se trouve ordinairement avec le granite, ou les porphyres rouges. L'hypersthenfels ressemble beaucoup à la dolérite, qui est