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DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
- MACHINES A COLONNE D'EAU
à ne laisser rien à désirer. Pour ma part, j'y ai trouvé
curant un nouveau champ d'exploitation à une moyenne profondeur, donna le temps de combiner et d'exécuter un système d'épuisement plus
l'indicible satisfaction de voir mes débuts dans la
carrière guidés par un tel maître, et mes pre-
mières idées sanctionnées par une telle autorité. Les conclusions du rapport de M. Baillet, en tout conformes à celles que j'avais moi-même présentées, comprenant impli ci temen t la nécessité
avantageux.
11 ne fut donc plus question d'abandon ; on
songea sérieusement au contraire à consolider l'avenir de l'exploitation par tous les moyens, toutes
de recourir à un appel de fonds considérable,
les ressources que présentent aujourd'hui les
amenaient dans la question une difficulté nouvelle et sérieuse. La compagnie des anciens concessionnaires découragée par des bénéfices insignifians , et même par des pertes répétées, ne se souciait pas d'engager de nouveaux capitaux dans une entreprise et des projets d'amélioration dont le succès lui paraissait encore problématique:Heureusement il se trouva dans son sein trois membres plus éclairés et plus confians dans les ressources que la nature et l'art leur offraient de concert; encouragés par l'avis favorable de M. Baill et , ils résolurent de ra-
sciences des mines et des machines. Quoique je ne fusse chargé que depuis peu de temps de la direction de l'établissement, je présentai mes vues sur cet objet important , tout en engageant les concessiônnaires à se méfier de mon noviciat et à s'en référer aux lumières d'un homme plus expérimenté et plus versé que moi dans l'examen de ces sortes de questions. Monsieur l'inspecteur général Baillet voulut Enquête. sur la question bien accepter cette mission, et c'est dire qu'elle de l'épuisement, fut remplie avec un soin consciencieux et de façon
par M. Baillet
cheter les intérêts de leurs collègues, et, moins timides qu'eux, de fournir seuls les fonds reconnus nécessaires pour le roulement de l'établissement et pour faire face aux dépenses extraordinaires que les changemens projetés allaient occa-
un travail si important, si peu dispendieux et d'une op-. portunité si évidente. On ne peut expliquer ce retard que par le défaut de lumières des personnes placées alors à la tête des travaux , et par la mauvaise administration cen-
trale de l'ancienne compagnie qui, du fond de son bureau de Paris, voulait dicter les moindres ouvras d'art. Cette recherche, qui était commencée lors de mon arrivée à l'établissement, a été continuée avec persévérance d'autres à diVers étages l'ont suivi , en sorte que mainte-
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sioner. p.
nant le filon est exploré souterrainement sur une longueur de plus de 400 mètres, et à la superficie sur une étendue au moins aussi considérable. Il est productif et intact sur une grande partie de cette longueur de 400 mètres. Ces travaux ont eu malheureusement aussi pour conséquence une augmentation notable et progressive des eaux de filtration, et ont ainsi ajouté de nouvelles difficultés à l'épuisement.
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L'administration financière, jusqu'alors négligée, fut confiée à l'un des associés, M. brouillard, dont l'habileté et l'intelligence des affaires industrielles sont bien connues et généralement appréciées. Le succès le plus complet a couronné nos efforts communs, et c'est un nouvel exemple, sur de la force produo-, une petite échelle à la vérité'dans les opérations tive qu'engendrent toujours d'industrie un accord parfait, une complète unité