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DE LA MINE D'HUELGOAT . ( FINISTÈRE ).
MACHINES A COLONNE D'EAU o6 de vues, n ne confiance réciproque entre les hommes Machines à colonne d'eau proposées.
de l'art et les capitalistes.
trois autres, ainsi qu'à celle de l'ingénieur hongrois iioll, toutes excessivement compliquées on ne saurait y reconnaître une grande simplifi-
appareils mécaniques plus puissans et plus simples que les anciens, sous la condition de ne créer au-
cation et d'heureuses innovations. Cette machine a été construite aux salines de Bavière, par M. de Reichenbach, qui ne s'en est
La nécessité bien manifeste de recourir à des
cune force motrice nouvelle, nous a conduits,
pas tenu à ce premier projet. En 1817 il en a
M. Bailla et moi, à proposer l'emploi de machines à colonne d'eau. Tel a été aussi le voeu de presque toutes les personnes de l'art, et particulièrement de MM. Bea uni er et Gallois , qui ont visité la mine
conviction du mérite théorique de ces machines et le sentiment de leur perfectibilité , qu'appuyé sur la connaissance positive de leurs effets, et la certitude d'une supériorité pratique bien constatée. Il y a plus, cette supériorité devait paraître fort Imperfection d' ea u
douteuse pour quiconque venait à examiner les causes de la rareté des applications ou de raban-
don de ces machines dans quelques localités, ainsi
que les documens peu nombreux et fort incomplets, il faut en convenir, qui en font mention et qui se trouvent dans les ouvrages de Délius, or, ber, Jars et Duhamel, Héron d.e Villefbsse. On reconnaît bientôt, en effet, que ces machines sont restées dans leur enfance et entachées des plus graves hérésies d'hydraulique rationnelle;
qu'enfin, sous le rapport de l'exécution, elles
n'ont point participé aux immenses, progrès que l'art du mécanicien a faits depuis vingt ans. L'une des machines à colonne d'eau de l'atlas de M. Héron de Villefosse fait cependant excep-
tion à cette immobilité ; en la comparant aux
Machines à colonne d'eau de Bavière.
établi deux autres de la même espèce, mais beaucoup plus parfaites, et dont le renom est heureusement parvenu jusqu'à moi, au moment même où j'étais en quête de lumières sur l'important travail qui allait m'être confié.
d'Huelgoat, examiné la disposition des travaux intérieurs, et admiré les chutes d'eau que la configuration du terrain a permis d'y établir. Notre conseil toutefois a été plutôt dicté parla
des anciennes machines à colonne
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C'est à cette voie d'améliorations que j'ai dû .
rattacher et mon projet et mes espérances de succès. J'ai donc abandonné jusqu'à la tradition des machines informes de Hodl , usitées aujourd'hui
encore en Hongrie, en Bohème, et je me suis hâté d'aller étudier en Bavière les appareils nouveaux qui ne m'étaient encore connus que par la description fort incomplète d'un voyageur, d'ailleurs peu compétent en pareille matière.
M. de Qu'il me soit permis, avant d'aller plus loin ' Reichenbach. de payer ici un juste tribut de reconnaissance et de regrets à la mémoire de M. de Reichenbach,
qu'une mort subite a prématurément enlevé à son pays et à l'Europe savante. Non content de m'ac-
cueillir avec cette bienveillance germanique si justement renommée ; et de me procurer toutes facilités pour l'étude de ses machines, il a bien .voulu encore m'ouvrir, avec le plus généreux abandon, les trésors de sa science , et me diriger dans la combinaison des principaux démens méca-
niques de mon projet, (lui, par ses difficultés et son importance, lui avait paru digne d'une sérieuse attention.