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I 24.
MACHINES A COLONNE D'EAU
maintenu constant pendant la durée des observations.
La quantité d'eau sortant de la mine dans ces circonstances et dans l'hiver a été trouvée de im.e.,959 par minute. Une autre expérience a eu pour objet de jauger
la quantité d'eau fournie par les sources supérieures à la galerie d'écoulement ; on conçoit, en effet, qu'en la déduisant du total ci-dessus, on a pour différence le produit des sources inférieures ou la quantité d'eau à élever par les machines. Les roues ayant été simultanément arrêtées, on a répété les obervations à l'embouchure de la galerie , et l'on a trouvé que le volume d'eau qui 67 par s'écoulait alors n'était plus que de minute. Ce nombre, retranché du précédent, a donné pour les sources à épuiser la quantité de 1m-c.,792 par minute, qui peut être considérée comme un
maximum, attendu qu'elle est déduite d'expériences faites dans un moment où les filtrations ont atteint le point de leur plus grande abonLimites de
la profondeur à laquelle
dance. Un antre élément , non moins esSentiel que le volume de l'eau dans une question d'épuisement,
restait a fixer encore : c'est la profondeur de laies machines quelle cette eau devait être élevée. doivent Les sources dont le volume vient d'être indiqué atteindre. ne sourdent pas toutes du fond de la mille ; on en
a retenu une portion notable dans une galerie d'alongement supérieure poussée en recherches fort en avant du champ actuel de l'exploitation. Mais comme le filon est d'une contexture lâche et extrêmement fissurée, les travaux inférieurs dessécheront bientôt complétement ceux de la
DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
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région supérieure ; en sorte qu'il a été nécessaire d'admettre que toutes les sources seraient à élever du point le plus profond des ouvrages souterrains. Les anciennes machines ne pouvaient maîtriser les eaux que jusqu'à 155 ni. sous la galerie d'écoulement; cette limite pour le nouveau système d'épuisement a été portée à 230 mèt., d'après les
supputations les plus probables sur le prolongement dans ce sens des colonnes métallifères. C'est donc de cette profondeur qu'il s'agit d'élever Im.e.,792. d'eau par minute. Le problème réduit à ces termes était encore indéterminé, tant sous le rapport dynamique que l'exécution; et, en effet, il n'a pas sous celui de l'exécution qui constituent encore été question des la puissance non plus que de la vitesse avec laquelle elle peut agir. Si l'on compare la résistance ci-dessus fixée à la La force force motrice disponible indiquée au commence-des maanciennes
ment de ce mémoire , on reconnaît au premier coup d'oeil dans celle-ci une prépondérance con-
machines uliss agutee suffisante
pour sidérable , plus que suffisante pour contrebalancer toutes les résistances accessoires qui naissent du l" n"Velles'
mouvement, et pour écarter toute crainte de la nécessité d'un renfort d'eau motrice. Il était indispensable, pourtant, de préciser la
fraction de cette force qu'il s'agissait d'utiliser, et pour cela de çalculer la surface du piston principal pris pour inconnue définitive de la question ; la hauteur de chute étant invariablement fixée et égale à la distance qui sépare la galerie d'écoule-
ment de l'aqueduc supérieur, distance qui est exactement de 6o mètres.
La surface cherchée, de même que celle du
pistou de la pompe , est évidemment fonction de
,