Annales des Mines (1835, série 3, volume 8) [Image 64]

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t.fs.6

Liniites

de la vitesse

da,

DE LA MINE D'HUELCOAT ( FINISTÈRE ).

MÀCilINES _A COLONNE b'EÀU

par minute, il doit avoir pour surface

la vitesse que l'on peut développer dans le(Teri-è b

-

de machines qui nous occupe. Cette vitesse ne

d'eau en mouvement et à prévenir les chocs, qui sans cela seraient inévitables; mais je dois dire ici que ce moyen n'est efficace que lorsque la vitesse n'excède pas beaucoup 2 mètres par seconde. Je me suis bien assuré, par quelques approximations préalables , que cette condition pourrait être

satisfaite dans notre appareil, où fon n'a pu

donner que om,38 (i) de diamètre intérieur aux tuyaux de chute, en imprimant au piston moteur une vitesse de .o"1,3o par seconde à la montée en

Surface Piston -de la pompe.

charge; la vitesse de descente , au moment de l'émission, peut être portée sans inconvénient à on',7o. La course totale ayant été fixée à 2",3o , la durée des pulsations est de 10,9 , et leur nombre d'environ 5 par minute. Tel est aussi le jeu du piston de la pompe qui se meut solidairement avec le précédent; et

Résistance comme la quantité d'eau à élever est de im.c.,792

principale.

(i) La cause de cette sujétion est purement fmaricière

il fallait tirer parti d'une grande quantité de tuyaux, tout neufs (126), ayant 0-> de diamètre intérieur, que l'établissement possédait.

5,X 230

En supposant toutefois que la pompe produise son effet théorique, ce qui est à peu près la vérité,

comme on le verra plus loin.

La charge principale de la machine consiste donc en une colonne d'eau de a 3o mètres de 4 de base. hauteur sur Il ne restait plus qu'a déterminer les résistances

a pu seul e indiquer. Le moment n'est pas venu d'ex.

amortir la force vive dont est animée 'une colonne

1,792

4.

les machines peut pas être presque indéfinie, comme pour le à colonne cas où la puissance réside dans un fluide élastique. d'eau. L'incompressibilité presque absolue ou la rigidité du liquide moteur est ici un- obstacle insurmon table et devient même une cause énergique de destruction, ou d'immenses pertes de force , lorsqu'on veut outrepasser certaines limites que l'expérience

pliquer le moyen à l'aide duquel on parvient à

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qui sont la conséquence ordinaire et inévitable du Mouvement : elles sont de plusieurs sortes.

Les unes se rapportent à l'inertie des masses savoir : des pistons , de l'attirail et de la colonne d'eau montante. D'autres sont dues aux frottemens

de toute espèce , soit des parties solides entre elles, soit de l'eau dans lés diverses parties de l'appareil et même des molécules liquides les unes contre les autres. Il en est enfin qui naissent du choc de l'eau; tantôt dans les coudes des tuyaux, tantôt dans les points anguleux de l'appareil et dans Ceux où le fluide change brusquement de vitesse en passant dans des espaces de capacités différentes; la quantité d'action perdue dans ces derniers cas est toujours fort grande , si l'on admet que pour les chocs elle doit être proportionnelle au carré de la vitesse. On verra au surplus, clans le cours de la partie descriptive de la machine, que toutes les précautions ont été prises pour amoindrir ces résistances.

J'ai tenu particulièrement à obtenir un minimum en ce qui touche l'eau montante, parce qu'il devait en résulter une plus grande légèreté pour 'la maltresse tige à suspendre dans les puits ; l'emploi d'une pompe unique, de tubulures, de soupapes

RésistanCe secondaire.