Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
èiI
h,82
TERRAIN SILICEUX
brication des meules. *Une autre circonstance qui la rend impropre à cet usage, c'est son mélange avec le calcaire siliceux, mélange tellement intime qu'il existe souvent .une dégradation insensible
entre le calcaire compacte et le silex pur. Mais dans le plus grand nombre de localités, ces deux roches sont réunies par plaques plus ou moins grandes, de sorte que les blocs que l'on extrait présentent des parties tendres, unies et compactes, composées de calcaire et d'autres dures et cariées, entièrement siliceuses. Dans quelques points notamment à La Ferté-sous-Jouarre et aux environs de Montmirail, le silex carié devient tellement
dominant qu'on n'aperçoit pas à la première in-
spection sa relation avec le calcaire siliceux: l'ana-
logie que cette roche présente au contraire avec les meulières supérieures, les ont fait confondre sous le même nom, et comme appartenant à la même formation. Cependant le mélange de calcaire que nous venons d'indiquer existe même dans les pierres les plus parfaites, et quelquefois même le calcaire contient des fossiles, de sorte que l'identité de formation entre le calcaire sili-
ceux et le silex meulière, ne peut souffrir de
doute. Mais en outre on trouve des pierres meulières recouvertes par le sable marin supérieur, et même dans quelques points, comme au tertre de Flagny ( fig. 6 ), situé à moitié chemin de La Ferté à Montmirail , les meulières supérieures existent au-dessus de ce sable marin; cette superposition confirme d'unie manière positive les con-
clusions qui résultent du passage de la pierre meulière et du calcaire siliceux. Je vais entrer dans quelques détails sur cette position ,relative des meulières.
DE LA BRIE.
u83
Environs de La Ferlé. Cette ville est entou-
Position
rée de collines, dont la base est formée par les as- des ires sisesles plus anciennes du terrain de Paris( fig. 4.). della II' erret Les sables inférieurs du calcaire grossier affleurent SM' tondeur pourtour; on les Voit particulièrement dans le sentier qui descend du hameau des Bondons à La Ferté. Quelques couches minces de calcaire grossier surmontent ces sables , lesquels sont entièrement siliceux et contiennent une très grande quantité de coquilles, ayant toutes leur têt. Des couches argilo-sablonneuses appartenant encore au calcaire grossier recouvrent ce dernier; elles renferment comme les sables inférieurs une quantité prodigieuse de coquilles, presque toutes bien conservées. Les eaux, en dégradant ces sables,
entraînent les coquilles, de telle sorte qu'après une pluie abondante on peut en recueillir .en abondance dans toutes les rigoles qui sillonnentla partie inférieure de la colline. 2° Une série de couches assez puissantes deealcaire d'eau douce se montre un peu plus liant. Le calcaire, d'abord très argileux, contient quelques silex qui deviennent plus nombreux à mesure qu'on monte le sentier. On y rencontre quelques fossiles, etj'y ai trouvé notamment deux espèces de lymnées dont l'une est la L. longiveata , des paludines et des planorbes; les lvmnées sont
de beaucoup les plus abondantes. Bientôt on
trouve quelques meulières, mais on ne remarque nulle part le sable marin qui devrait marquer la séparation du calcaire d'eau douce et de la meulière, si cette dernière roche appartenait l'étage supérieur du terrain de Paris. Le sol est ensuite tellement couvert jusqu'aux bois qui couronnent le coteau, qu'il est impossible d'observer aucune
.