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DE LA RRIE.
TERRAIN SILICEUX
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superposition; l'exploitation des nombreuses car-
l'étage supérieur des terrains tertiaires. S'il en
rières qui existent dans ces bois, et notamment celles de Tarterel , nous montre en partie ce que la culture empêche de voir. Cette exploitation a lieu à ciel ouvert. 3° Pour arriver à la pierre meulière on est obligé de traverser une masse de sable, dont l'épaisseur varie avec la forme du terrain, mais qui
eût une séparation tranchée entre celle-ci et le calcaire siliceux, comme cela existe dans la Beauce et dans la forêt de Fontainebleau, où l'on voit du
.
possède dans quelques carrières jusqu'à 16 mètres
de puissance. Ce sable, en général légèrement ferrugineux et mince, ne présente aucune trace de coquilles; cette circonstance le distingue du sable du calcaire grossier dans lequel les fossiles sont répandus avec une grande profusion. Audessous de ces sables on rencontre presque toujours un lit d'argile très mince, désignée dans le pays sous le nom de Pyrois, dont la présence annonce celle de la pierre meulière. Cette roche est en blocs irréguliers, présentant cependant dans leur ensemble une certaine continuité, qui permet de regarder les meulières comme formant un ou plusieurs bancs. Le nombre et la puissance de ces bancs varient presque de toise en toise : dans plusieurs carrières les blocs n'ont pas plus de deux
meules d'épaisseur ( 28 à 3o pouces). Dans les carrières de Tarterel on connaît cinq bancs séparés
par de petits lits d'argile, et leur ensemble fourMt quelquefois une épaisseur de quinze meules. La diScontinuité des blocs- des meulières ' a, souvent permis aux sables supérieurs de s'introduire entre les niasses que l'on exploite. La pierre meulière 'paraît alors se trouver au. milieu du sable, ainsi que l'indique la Coupe fig. 4. Cette disposition a fait croire que cette roche était contemporaine du sable; et qu'elle appartenait à
était réellement ainsi, il Faudrait que le sable se prolongeât au-dessous de la meulière, et qu'il y
calcaire d'eau douce,souvent mélangé d'une grande quantité de Silex, reposer sur le grès marin. Mais au contraire toutes les circonstances sont d'accord pour isoler les sables et les meulières, et pour mon-
trer qu'il existe un passage entre cette dernière roche et le calcaire siliceux. Je rappellerai que ce passage est si fréquent que beaucoup de meules présentent des parties calcaires qui en détériorent la qualité. La superposition des sables sur la meulière se
Position
retrouve dans beaucoup de points; je l'ai observé, jéia°1),,geirigitléere
mais d'une manière plus nette, à Jouarre, à la
à la côte
côte de Flagny-, située à moitié chemin de La de Flagny. Ferté et de Vieux-Maisons, aux carrières de la Villeneuve, près Montmirail , ainsi qu'a celles de Illargny dans le même centre d'exploitation. Dans toutes ces localités, les circonstances géologiques sont exactement les mêmes; les décrire serait faire
des répétitions inutiles. Je donnerai seulement quelques détails sur la côte de Flagny, attendu qu'elle présente , ainsi que je l'ai annoncé , les meulières supérieures , c'est-à-dire celles employées généralement dans les constructions, et les meulières inférieures, séparées par le sable marin.
Pour montrer l'ensemble des formations, -je supposerai une coupe faite à peu près du nord au sud (fig. 3 ) , passant par Sablonnières, village
situé dans le fond de la vallée du Morin, par