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MACIIINES
coLomtE PEAU
esternpes en bois encastrées dans le rocher, sont évidemment exposées à quelques tassemens. D'un autre côté, les colonnes de chute, .conduisant des
eaux dont la température peut varier depuis
o° jusqu'à 5° oU 200, sont susceptibles d'éprouver dans leur longueur quelques légères variations. Ces considérations, auxquelles se joint la nécessité de se ménager un moyen facile de changer un tuyau 'devenu défectueux , m'ont déterminé à intercaler dans les colonnes, tant montantes que de chute , un certain nombre de joints mobiles ou celui qui compensateurs absolument semblablesdeà ces joints est dessiné en 0, PI. II; on voit un composé de deux pièces qui s'emboîtent l'une dans fig. I ) à la colonne de l'autre en Or (PI. hauteur, cette dernière chute. Sur ,74 mètres de joints; il y en a cinq dans les contient trois de ces mètres de hauteur. colonnes montantes sur 17o auquel nos machines L'accident le plus grave le cours de leur travail , c'est soient exposées dans et, il faut la rupture des attirails , sans contredit malgré les
en convenir, la chose est possible, calculs de résistance qui ont fixé eurs dimensions, et les épreuves qu'on leur a Ihit subir au moment du montage«
En supposant le cas le plus défavorable, celai où la rupture a lieu au tirant supérieur , on voit que d'un côté le piston principal, détaché de la résistance et soumis à tout l'effort du moteur, montera dans le cylindre avec une accélération extrême, et pourra causer au terme de sa course côté, des dommages considérables. D'un autre la l'attirail, abandonné à lui-même, ou plutôt à gravité qui sollicite son énorme masse, retombera d.ans le puits, 'et tendra à y exercer des ravages
PE LÀ MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
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proportionnés à l'énorme force vive dont il sera animé. Des dispositions particulières ont été faites pour remédier au double inconvénient que je viens d'indiquer. D'abord, quant au piston, j'ai renoncé à vouloir l'arrêter au haut de sa course par un obstacle invincible. Une interruption aussi brusque d'une colonne d'eau animée d'une très grande vitesse, devait avoir pour résultat inévitable une réaction énergique contre les parois du système et la rupture immédiate des pièces de moindre résistance, telles que les cylindres du régulateur. Il m'a paru préférable de laisser le piston s'élever librement au-dessus de l'orifice du cylindre, jusqu'au terme marqué par sa vitesse initiale, et encourir le faible inconvénient de jeter dans le fond des travaux le
volume d'eau contenu dans l'appareil, soit 19 mètres cubes.
En conséquence, on a placé sur l'orifice du cylindre une espèce de cage composée de six montans en fer y , reliés entre eux vers le haut par un cercle du même métalyi. Cette cage a pour
but de guider le piston dans son ascension accidentelle et dans son retour à sa position primitive. Elle est surmontée d'un système de charpente cp, qui est une dernière barrière opposée au mouvement désordonné du. piston. Cette charpente sert encore de support à une grue en fonte nécessaire pour la pose et la réparation des différentes parties
de la machine, et notamment du piston. D'un autre côté, pour éviter tout choc du manchon contre la boîte de cuir sous la base du cylindre, on a alongé la tige du piston d'une quantité suffisante.
Mais ce n'était point assez: il fallait encore son-