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DE Rocn4-LA-mominis ( LOIRE ). SONDAGE L LÀ CORDE
mètres), temps perdu par l'assemblage et le désassenlage des tiges, et raugmentation des
fr. c.
L'établissement de l'engin a coûté (i Dix toises de corde.
Alésoir, 26 kil, à ir,5o. La cuiller, 42 kil. à 11,25 Deux ciseaux, 42 kil. à 1f,50 Tige en fonte , 94 kil. à 4o fr. les look-À!. . . Anneau et cbappe de la tige, 6,37 kil. à 11.,5o, Frais de construction de l'engin et des outils.
I39,5o. 200,20.
frais de main-d'oeuvre pour le jeu de cette longue ligne de tiges, compensent bientôt les avantages que l'ancienne méthode peut avoir sur la nouvelle
39,00r
52,50 63,00 37,60 9,55
pendant les 3o premiers mètres. L'un des trous forés par M. Fantet , à 4o mètres de profondeur, a coûté par mètre 16',364; et l'autre de 124 mèt., a coûté par mètre qf,355. La profondeur du trou foré à Roche-la-Molière n'a été, il est vrai, que
541,35
A ces dépenses il y aurait encore à ajouter celles
qui dépendent de l'établissement postérieur du
Comparaison avec le çonda ge de Saarbruck.
32"
de 45 mètres; mais deux hommes auraient facilement continué le sondage jusqu'à Io° mètres de profondeur et au delà ; car à 100 mètres, le poids à soulever n'est que de 220 kil. , ou à l'extrémité du levier, point d'application de la puissance, 4o kil. , c'est-à-dire de 20 kil, par homme; il est évident d'ailleurs que la différence de temps néces-
treuil vertical que l'on a substitué au petit tour, et les frais de construction du hangar dont on fut obligé de surmonter l'engin pour préserver les. ouvriers des rigueurs de la saison.
On voit, d'après ce qui précède, qu'en tenant compte de la différence du prix- de la main-
saire pour curer le trou à 5o ou à ioo mètres de -profondeur est tout-à-fait insignifiante dans le sondage à la corde.
d'oeuvre , le sondage exécuté à Roche-la-Molière
n'est guère plus cher que celui fait à Saarbriick coûté sous les yeux de M. Sello , ce dernier ayant Et si l'on compare ce if,28 lé mètre courant. dans forés par M. Fantet même sondage aux trous le terrain houiller d'Autun , où la main-d'oeuvre est également moins élevée qu'à Saint-Etienne , préon devra conclure que le sondage à la corde le sonavantage notable sur sente réellement un dage ordinaire , surtout si l'on a égard au bon marché de l'appareil de sondage. il est vrai que pour de faibles profondeurs, et lorsque le diamètre du trou est petit, l'avancement journalier est plus considérable par le procédé ordinaire, parce que à mela force de percussion est plus grande; mais delà de 4o profondeur s accroit ( au sure que la
Comme terme de comparaison, je citerai encore Comparaison
un sondage queron vientdexécuter parla méthode lZetic. ordinaire, au fond d'un puits de la concession de ordinaire. la Ghana. Le trou, foré à deux pouces de diamètre,
a atteint une profondeur de 17 toises. Les tiges étaient assemblées à vis. Les ouvriers faisaient sau-
ter la sonde en tirant une corde qui passait sur une poulie et était fixée par l'une des extrémités à la ligne des tiges. On fit usage principalement du ciseau croisé. Deux hommes suffirent d'abord pour le jeu de la sond.e; mais à partir de la Io' toise il en fallut un troisième ; et à la 170, si l'on avait voulu continuer, un quatrième aurait été indispensable. Un autre ouvrier était d'ailleurs occupé à tourner la sonde. Les ouvriers se rele-
(I) 'Voyez le tableau pour les détails.
tikï,