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SOM-'AB A. LA COli1fl
DE ROCI1E-LA-MOLIÈRE ( LOIRE ).
vaient- en trois postes de 8 heures. Les premiers.
t'eaux ont d'abord été maintenus au moyen de
jours on forait jusqu'à to pieds par 24. heures ; mais l'avancement journalier diminua progressivement avec la profondeur; 15 toises de profondeur , on n'avança plus que d'un pied par poste de 8 heures.
Les couches traversées se composent d'une alternance de grès, de poudingue et de schiste, niais
plus particulièrement de schiste. Les ouvriers .
étaient payés à prix fait A raison de 3o francs les Io premières toises. de 5o francs les 5 autres
.
.
3oorr. 25o
Frais de -sondage pour 15 toises , y compris les 55ofr. réparations des outils
Les deux autres toises furent payées à la journée à un prix bien plus élevé encore. En ne Prenant que les 15 toises, on arrive déjà à un prix de 19 fr. par mètre courant. Il est vrai que l'on ne peut que
difficilement établir une comparaison entre cet exemple et le sondage à la corde de Roche-laMolière ; car si d'un côté l'imperfection de la disposition pour le jeu de la sonde et la position pénible des ouvriers au fond d'un puits humide de
8o toises de profondeur, est au désavantage du sondage avec les tiges ,ln faible profondeur du trou. foré et la circonstance que les tiges n'étaient jamais désassemblées, mais soulevées pour le curage, par
la machine à molettes du puits, sont au contraire à l'avantage du sondage du puits de la Ghana. Quand il s'est agi d'augmenter le diamètre du trou foré pour pouvoir le tuber, au lieu de faire couler une tige à bourrelets plus forts, M. Fonds a simplement fixé sur chacun des deux renflemens de l'ancienne tige un anneau en fer forgé ayant un diamètre extérieur égal au trou agrandi. Les an-
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quatre vis à têtes noyées ; mais le frottement que les cercles éprouvaient contre les parois du trou /es dégradaient en fort peu de temps ; on a fait alors entrer à coups de niasses les bourrelets dans les anneaux chauffés au rouge , et l'on a pu ainsi supprimer entièrement les vis. La tige ainsi modifiée a présenté des avantages qu'il importe de faire remarquer et qui recommandent son emploi toutes les fois qu'il s'agit de forer des trous d'un grand diamètre. Pendant l'élargissement du trou les chutes des rognons de minerai de Mr se reproduisirent plus fréquemment encore que lors du
creusement primitif; mais l'instrument ne fut
cependant jamais engagé, parce que les anneaux en question empêchent les pierres détachées de se loger entre la cannelure ou la tige et les parois du trou. Plusieurs fois, en remontant l'instrument, on amena au jour des fragmens volumineux de pierre qui n'avaient nullement gêné son jeu. 11 est évident en effet que les fragmens, qui 'sont trop gros pour traverser les cannelures des bourrelets, ne peuvent point non plus se loger entre la surface extérieure des anneaux et les parois du trou. 11 me semble donc avantageux d'adopter dans tous les cas la disposi fion de ces anneaux, et comme il importe que l'eau et les boues aient un passage
aussi libre que possible , on ne doit laisser entre les cannelures que des a rêtes assez fortes pour supporter l'anneau fig. i o). Si l'on craint dans le cas du creusement d'un trou très grand que les cannelures laissent passer des rognons d'un vol urne trop gros, on pourra les couvrir d'un léger grillage en fil de fer qui arrêtera ces fragmens sans gêner