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NOUVEAU SYSTÈME HE BALANCES
d'équilibre, n'est dans aucun cas proportionnel à l'arc parcouru. Soit ni l'angle que fait avec l'horizon la ligne qui passe par les points L et G, clans la première position d'équilibre; a l'angle parcouru par le fléau pour arriver à la nouvelle ; tlp sera proporsin « , le signe supérieur a lieu tionnel à cos ( a
)
lorsque I est plus élevé que G, l'inférieur dans le cas contraire. Si les deux points I et G sont dans la même horizontale, ce qu'il serait toujours fa-
cile d'obtenir en modifiant la forme du fléatr-.§ in serait nui, p serait seulement proportionnel à tang. a; et un limbe droit offrirait immédiatement cette tangente ; au reste, soit qu'on droit'. ou circulaire, les résultats du calcul doivent très-peu différer, puisque les angles en question ne peuvent être que petits. Il était nécessaire de suspendre les bassins à un point unique ; si l'on eût employé deux aiguilles, il eût été impossible de s'assurer du parallélisme rigoureux de la ligne qu'elles auraient déterminée avec celle des aiguilles de suspension du fléau. Si ces lignes ne se fussent pas trouvées parallèles, le bras de levier des puissances aurait changé, selon qu'on eût chargé un bassin plus sur une aiguille que sur l'autre ; et, pour un même corps et les mêmes contre-poids le fléau aurait pu avoir plusieurs positions d'équilibre. Si l'on eût placéles bassins au-dessous du fléau, en les suspendant aux aiguilles au moyen de tiges
'à crochet, ces tiges portées sur un seul point, eussent tourné par l'effet du moindre choc ou de
133 la simple agitation de l'air, jusqu'à venir toucher A DOUBLE _SUSPENSION.
le fléau , et il en serait résulté un frottement qui aurait pu jeter du doute sur les pesées ;. en plaçant les bassins au-dessus des aiguilles, le fléau paraît
à l'abri de toute objection. Pour des balances destinées à des charges que des aiguilles ne pourraient porter , il faudrait employer des couteaux pour les suspensions, et donner au fléau la disposition indiquée par lafig. 2; on attacherait le bassin de la suspension supé-
rieure à un châssis qui envelopperait, comme l'indique la fig. 3 , le bassin de la suspension inférieure ; par ce moyen , les bassins ne pourraient ni se gêner ni se toucher dans leurs (Efférentes positions.
Le principe du partage du contre-poids est applicable aux plus fortes pesées comme aux plus petites ; et de quelque manière que l'on suspende les charges ,il amènera toujours la balance à toute la sensibilité que comporte l'espèce de suspension que l'on aura employée. Les -personnes qui feraient un fréquent usage des balances d'essai à double suspension pourraient faire préparer d'avance des contre-poids qui conviendraient pour une charge un peu plus forte que celles qu'elles ont ordinairement à peser :
supposons, par exemple, que les contre-poids soient faits pour un poids de Io grammes, ce qu'il
faudrait ajouter à un corps pour amener l'index à zéro, serait le complément à 10 grammes du poids de ce corps ; et de cette manière les pesées ne demanderaient pas plus de temps qu'avec les balances ordinaires.