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NOUVEAU SYSTÈME DE BALANCES
En adoptant cette manière de peser par complément, on pourrait remplacer l'une des suspensions par une masse M ,f1g. 4, qui ferait partie du fléau. Le bassin B serait destiné au corps que l'on veut peser ; son anneau p q serait entouré d'une sorte d'auge circulaire qui formerait comme un bassin secondaire destiné, ainsi que le bassin C, à recevoir les contre-poids. On pourrait même réduire le fléau, fig. 5, à n'avoir qu'un seul bassin D , en effectuant le partage des contre - poids par le moyen de deux vis de rappel R et S, dont les têtes seraient suffisam ment pesantes, l'une perpendiculaire à la direction du fléau, l'autre parallèle à cette même direction. Il est évident, en effet, qu'en supposant un poids placé dans le bassin D, on pourra rendre le fléau horizontal au moyen de la vis S , puisqu'on peut allonger ou raccourcir à volonté le bras de levier GS; et qu'au moyen de la vis R on pourra remonter ou descendre le centre de gravité du système , de manière à le placer aussi près qu'on voudra du point G, et ainsi faire passer, la balance par tous les, degrés possibles de sen-
A DOUBLE SUSPENSION.
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même fléau sous une charge moindre serait aussi bon qu'avant. On comprend aisément combien doit être facile la construction des fléaux que je viens de décrire,
puisque les proportions. de toutes leurs parties sont, pour ainsi dire , arbitraires. Que les bras soient plus ou moins longs, que les bassins soient plus ou moins hauts, plus ou moins éloignés de la suspension du fléau, le partage des contrepoids corrige tout, remédie à tout. Aussi, il n'est, pour ainsi dire, personne ayant
l'habitude des expériences, ni aucun physicien qui ne puisse monter lui-même une pareille balance; et en employant des après en avoir conçu
La flexion qui serait produite par l'élasticité sous une trop forte charge, ainsi que l'usure des couteaux, ont pour résultat de rendre les fléaux ordinaires moins sensibles, en plaçant plus bas le centre de gravité ; dans le fléau nouveau on
tubes de verre, du mastic l'idée'de poix résine et des aiguilles, quelques heures nie suffisent pour nie faire, avec des moyens en apparence bien grossiers, un instrument plus exact que les balances d'essai qui sortent des mains des artistes les plus habiles. Avec une balance ainsi construite , pesé jusqu'à 25 grammes ; sous cette charge je l'ai rendue sensible à un vingt millième de gramnie, et j'aurais pu augmenter sa sensibilité. En se servant d'un fléau d'acier , et y soudant les aiguilles, on pourrait leur faire porter davantage, ce qui serait d'ailleurs superflu, puisqu'on ne charge ordinairement que d'un seul gramme les balances d'essai dont on fait usage à l'Hôtel des Monnaies, et que pour de fortes charges on peut
contre-poids ; si même, en supposant l'élasticité du fléau imparfaite , sa forme restait changée
Je n'ai parlé, dans ce qui précède, ni des cages vitrées destinées à soustraire les balances à l'agi-
sibilité.
corrige à l'instant cet effet par le partage des
en de certaines limites par une cause quelconque , une trop forte charge par exemple, ce
employer les couteaux.
tation de l'air, ni des moyens de soutenir les