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CONSTRUCTION DES SERREMEXTS
DANS LA MINE DE LA CHARTREUSE.
On procède à la pose de la pièce nt' 3, fig. et 3, près de l'autre paroi latérale de la bacnure, de celle qui la touche n. 4, et ensuite de la pièce n° 5 Il est inutile de répéter sur le placement de ces pièces ce que j'ai dit relativement à la première; on se sert absolument des mêmes moyens pour les. faire arriver sur l'alignement des deux premières, pour les y maintenir, et pour les empêcher de reculer. Il ne reste plus à placer que la sixième et dernière pièce, qui est pour ainsi dire la clef du serrement; l'opération devient un peu plus difficile, parce que la pièce n'est plus accessible de tous les côtés, et il faut avoir recours à d'autres moyens que ceux dont il a été fait mention ci-dessuà. Autrefois on avait coutume de fixer, au milieu de la face antérieure de cette pièce, une grosse vis à bois, dont la tête était percée d'un trou dans lequel venait s'accrocher l'extrémité d'une chaîne; aujourd'hui l'on préfère percer cette pièce d'outre en outre par un trou de orn,o4 de diamètre, destiné à recevoir le boulon à vis représenté dans la fig. 7. Ce boulon est muni à l'une de ses extrémités d'un anneau pour l'attache de la chaîne, et à l'autre d'un écrou retenu -derrière le serrement, .dans un étrier en fer I, fig. i et 7 ,qui l'empêche de tourner, afin que l'on puisse retirer le boulon, comme je le dirai plus tard. -A. un mètre environ en deçà du serrement, on fixe ver,, ticalement.. -dans la imcnure une verne ou so-et- 2, percée d'un trou corresponlive H, dant à celui de la sixièrne pièce, destiné aussi à recevoir un second boulon K,fig. .1 et 2, semblable att'premier, mais dont la tête est tournée.; du côté opposé; les deux boulons sont unis pat
une chaîne que l'on peut alonger ou raccourcir
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à volonté.
Toutes les mesures que je viens d'indiquer étant prises, on fait entrer la pièce du serrement par l'ouverture qui lui est réservée entre la seconde et la cinquième, le pied sur le même alignement, et on la couche sur la verne transversale B, que l'on a laissée derrière le serrement. Dans cette position, un homme peut encore passer dans l'intervalle triangulaire lui existe entre la face antérieure de la sixième pièce inclinée en arrière, et la deuxième et la cinquième déjà placées verticalement Après avoir examiné si toutes les dispositions sont bien prises derrière le serrement, et avoir assuré le pied de la sixième pièce, on la ramène à la position verticale, en tournant l'écrou M de gauche à droite. Pour empêcher l'accumulation de l'air et des autres gaz derrière le serrement, on leur ménage
une issue par un petit trou N,fig. 2 et 3, de o,ot de diamètre, percé dans la partie supérieure de l'une quelconque des pièces', de ma-
nière que son orifice en dedans aboutisse au-dessus
du plafond de la bacnure dans l'entaille. Il paraît que l'expérience a démontré que, sans cette précaution, les gaz comprimés par l'eau ne tarde-
raient pas à lui ouvrir un passage, et à rendre ainsi la construction du serrement inutile. Les six pièces du serrement sont donc maintenant posées et assujetties, savoir : les cinq premières par des billots en bois appuyés en dedans sur la roche, et la sixième par un billot semblable au pied, et au milieu par les deux vis et la chaîne que l'on tient tendue; l'eau coule toujours par l'orifice de sortie D, et l'air s'échappe par toutes Tome IX, 1836. 10