Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 77]

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DANS LA MINE DE LA. CHARTREUSE.

  • CONSTRUCTION DES SERREMENTS

les ouvertures qui restent encore au Serrement;

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laire, se terminant par une pyramide à quatre faces,

il ne s'agit plus que de calfater tous les joints avec

comme l'indique la 13; ce dernier s'appelle picot. Tous les coins ont été préalablement séchés

contre les autres par le picotage. Pour la première opération, qui est une des plus importantes dans la construction du serrement, bri se sert d'un outil qui a beaucoup de ressemblance avec un ciseau de menuisier; mais il est -plus allongé et plus mince, comme on le voit fig. 9; il y en a de quatre longueurs différentes le moindre et le plus épais a o,50 , le plus long "et le plus mince om,7o. On commence avec ce dernier à introduire de la mousse, entre la roche

au four, ou sur les chaudières de la machine à Le picotage s'exécute sur tout le pourtour du serrement, entre les pièces de bois qui le composent et la roche, ou les planches de bois blanc à la partie inférieure. On le commence en même temps au milieu des deux parois latérales, et l'on enfonce les coins plats de bois blanc successivement, les uns au-dessus et au-dessous des autres, de manière que l'on avance de la même

fats, jusqu'à ce qu'elle résonne sous le choc comme

du bois. Cela fait, on écarte, à l'aide de coins en

intervalle. Après avoir placé un ou plusieurs rangs ,de ces coins, on en fait entrer deux de coins en saule, en préparant les places au moyen d'un ci-

de la mousse, et de serrer les pièces les unes

à gauche et la première pièce du serrement, et l'on continue à la tasser au moyen des autres cal-

'fer, analogues à celui représenté par la fig. io, la seconde pièce de la première, et on remplit l'intervalle de mousse tassée d'une manière bien "uniforme, On interpose ainsi un lit compacte de -mousse entre toutes les pièces du serrement, jusqu'à la paroi du côté droit de la bacnure , ensuite l'entaille du sol, entre les planches de bois blanc et les pièces du serrement, et enfin au plafond entre ces mêmes pièces et la roche. Pour le picotage qui doit serrer avec force les six pièces les unes contre les autres, on se sert de -trois espèces de coins fig. i i , 12 et i3 le pre, plat, est en bois blanc ou en saule mier, fig. longueur environ, o",iI de largeur de o,3o de et or', 02 ou ot",o3 d'épaisseur à la tête ; le second, toujours en saule, est aussi plat, moins large que le précédent, et le troisième, qui est en bois de jeune hêtre, a la forme d'un prisme quadrangu-

vapeur.

quantité vers les deux extrémités de chaque

seau de menuisier, si cela est nécessaire. Les

coins en bois blanc et en saule doivent former un tout bien compacte, dans lequel il s'agit mainte-

nant d'introduire les picots en hêtre; pour cela, on a besoin d'un instrument en fer, représenté par la fig. 14; .c'est une pyramide recourbée en crochet à sa base. Cet instrument, nommé picoteur,,

sert à préparer l'entrée des picots ; après l'avoir fait pénétrer de cin,o45 à o'n,o6 clans l'ensemble des coins, on le retire, et l'on enfonce à la place le picot en hêtre; on commence aussi cette opération au milieu de la hauteur de la bacnure, et l'on avance à la fois vers le haut et vers le bas. Autrefois, on- plaçait trois rangs de picots; maintenant, on se borne à en enfoncer un seul, -mais .à grands coups de nasse,

sauf à en ajouter dans

les: endroits où cela serait jugé nécessaire. Les peux côtés du serrement étant ainsi picotés,. on