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EMPLOI DU BOIS
durs proviennent de diverses variétés de chêne, de châtaignier, d'érable ; les charbons légers de pin, sapin?. peuplier. La carbonisation est généralement mal conduite aux Etats-Unis; les produits qu'elle donne sont inférieurs. "Westpoint étantprès
de New-York, où la consommation de bois est énorme à cause des nombreux bateaux à vapeur appartenant à cette ville, le charbon y est assez cher, huit dollars les cent bushels. En comptant le dollar, à 5 f. 33 et le bushel de charbon, après trois ou quatre mois de séjour dans les halles, à dix kilog. , c'est par ioo kil.
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f. 25. Pour les États-
Unis c'est un peu élevé La consommation de l'usine est par tonne de fonte :
0. Lorsqu'on travaille en fonte à canons, de bushels et souvent 210, S0112..000 et 2,lookil.
2° Lorsqu'on travaille en fonte fine à moulage (n° i) , de 18o et même 190 bushels, soit 1.800 à 1.900 kil. ;.
- 3° Lorsqu'on travaille en fonte n° 2, fonte comMune à moulage ou fonte destinée à l'affinage, i 6o
à '170 b.ushels, soit 1.600 à1.7oo kil. Le haut-fourneau de Westpoi nt est d'une dimen-
sion inusitée en Amérique. Il a 42 pieds anglais 2,7o.) de hauteur, et 12 pieds (3'0, 7o).de diamètre au ventre. Son produit moyen est d'un peuplus de quatre .itonnes par jour, en fonte n. r,efd'environicinq -tonnes en fonte n°2. Le bois a d'abord été essayé sec dans ce. haitfourneau; puis on s'est contenté de bois qui .était resté quelques mois à l'abri sons;unliangari:eebn a fini par l'employer vert. On aïreconnu d'ailleurs que le bois sec était le meilleur. Le bois dur, et le .(
DANS DEUX HAUTS-FOURNEAUX DES ÉTATS-UNIS. 157
chêne surtout est celui qu'on préfère. Le bois jeune donne des résultats de beaucoup supérieurs ,ceux qu'on obtient avec le bois vieux. On choisit autant possible des rondins de 6 à 15 centimètres de diamètre, que l'on coupe de 3o à 45 centimè-
tres de longueur, quelquefois Go. On le charge dans des paniers semblables à ceux du charbon. M. G. Kemble, qui dirige la fonderie, m'a dit que l'une des principales difficultés qu'il avait à vaincre dans la conduite de son haut-fourneau était la mauvaise qualité du charbon. Pour réduire son minerai, qui est réfractaire et qui est mêlé de fragments de quartz très-reconnaissables, il faut un air vif, et sous l'air vif le mauvais char-
bon s'éparpille. En mêlant du bois au charbon, la masse de la charge du haut-fourneau est plus ,aisément perméable à l'air injecté par les tuyères; la même pression d'air sous ces circonstances nouvelles produit plus d'effet. C'est en ces termes que M. Kemble se rend compte des bons résultats que
lui a produit l'emploi du bois. Quoi qu'il en soit de l'explication, les bons résultats ne sont pas douteux.
La proportion de bois employée a été d'abord d'un sixième en volume de tout le combustible. On l'a portée sans inconvénient jusqu'à un tiers. Le nombre de bushels de combustible restait à peu près le même, d'où il résulte que le charbon -était remplacé par un volume égal de bois. indépendamment d'une Les résultats ont -certaine économie sur été'la valeur du combustible consommé, une marche plus régulière du fourneau et plus d'homogénéité dans les produits ; 2° une fabrication plus considérable dans le même temps. A une certaine époque, où la charge se com-