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NOTICE GÉOLOGIQUE
qui s'étend sur toute la rive droite de cette, rivière.
Les principales substances minérales qu'on rencontre dans la Chalosse sont : le lignite, le bitume et le fer oxidulé micacé.
I° Lignite. Le combustible connu sous le nom de lignite ne s'est encore rencontré que dans les deux communes de Saint-Lon et de Saint-Martin-de-Seignaux. La mine de Saint-Lon est formée de plusieurs petits amas, aplatis et épars sur une étendue de 1,25 hectares ou environ, de marnes bitumineuses et pyriteuses appartenantes au terrain de craie.
Les travaux faits pour l'exploitation des deux principaux gîtes ont fait reconnaître que leur
puissance était de 2 mètr. ou environ, qu'ilsétaient traversés dans tous les sens par des veinules de fer
sulfuré, et qu'ils étaient partagés en trois bancs par de l'argile noire, pyriteuse et bitumineuse. La marne du toit est grise et non effervescente avec les acides. Elle renferme des empreintes végétales et quelques coquilles. Celle du mur est bleuâtre et effervescente. On y rencontre beaucoup de coquilles et de succin de couleur brune, qui se présente sous la forme de boules irrégulières, ayant jusqu'à six ou sept décimètres cubes. On rencontre encore dans cette marne des rognons
aplatis de grès quartzeux rubané, de couleur blanche ou grisâtre, avec paillettes de mica blanc argentin, et parfois avec des noyaux tantôt de far
carbonaté compacte, et tantôt de jayet, qui au reste, est assez commun dans les petits amas de lignite.
MAI' LE DEPARTEAIENT DES LANDES.
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Le combustible de Saint-Lon, mis en tas et exposé à l'air libre, s'échauffe facilement, se couvre d'efflorescences salines, et tombe en poussière. Il brûle avec flamme, donne peu de chaleur, et répand une odeur forte et désagréable. Il y avait sur cette exploitation deux puits boisés, run de 8-,5o de profondeur et garni d'échelles et l'autre de 15,m10, sur l'orifice duquel était
placé un treuil à bras, destiné à élever au jour
le combustible. 'Ces deux puits communiquaient ensemble par une galerie boisée, où aboutissaient les chambres d'exploitation, qui, au reste, avaient attei nt les limites du principal amas connu. Depuis 1834, tous ces travaux sont éboulés, au moins en partie, par suite de la négligence des concessionnaires, qui ont été cessé d'entretenir une propriété
que leur mauvaise administration rendait onéreuse. En u 833, l'hectolitre comble de lignite, pesant Go à 95, ou terme moyen 92, 5o kilog., coûtait en frais d'extraction o,281. soit le q. m. of,3o4. On
offrait l'hect. de menu à or,5o et celui de gros à d'acheof , mais à ces prix il ne trouvait pas teu rs.
Vers le commencement de 1834, on a com-
mencé à la Hillade, commune de Saint-Marti n-deSe ignaux, des travaux de recherche dans les mêmes marnes que ci-dessus, dans le but de reconnaître si les traces de lignite qu'on y rencontre condui-
raient à quelques gltes un peu importants. Les travaux exécutés jusqu'à ce jour ont déjà coâté 12.000 francs ou environ, en pure perte. Ils consistent, 10 en une galerie boisée, percée au sud de la maison de la Hillade, et dirigée du sud au nord sur une longueur de 162m,5o; 20 en une