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NOTICE GÉOLOGIQUE 254 fois des veinules ferrugineuses semblables à celles
SUR LE DÉPARTEMENT DES LANDES.
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Dordogne et de la Gironde, et surtout dans celles des environs de Bourg, nous avons observé un trèsgrand nombre de troncs de cônes réguliers d'argile brune, avec une enveloppe de pareille matière.
dont nous venons de parler. Ces gîtes de minerai renferment une grande quantité de coquilles, dont l'animal et le têt sont à l'état de fer hydraté. Les bancs de calcaire grossier que l'on exploite
Ces espèces de fûts de colonnes d'argile sont à
dans les nombreuses carrières des environs de
hases circulaires et dans une position verticale. Es commencent au-dessous du niveau des eaux de la
Mont-de-Marsan sont fréquemment percés de pe-
tits puits irréguliers et tortueux, dont les parois sont sillonnées et comme usées par le frottement. Ces puits ne se prolongent pas au-delà des bancs solides. Dans une carrière des environs de Tartas , nous avons rencontré les restes d'un tronc ou d'une grosse branche d'arbre qui avait été transformée en une masse pierreuse, composée dé débris de coquilles, et qui était recouverte d'une substance noire, peu épaisse, et semblable à du lignite. Cette masse était couchée entre deux bancs de calcaire grossier auquel elle n'adhérait point. Au nord, le premier étage de la formation tertiaire s'étend au-delà de la limite des Landes. On le retrouve particulièrement à St.-Macaire, sur la rive droite de la Garonne, où il est exploité pour
les pierres de construction qu'il fournit, et sur les rives droites de la Dordogne et de la Gironde,
où il forme des coteaux qui, entre Saint-André de Cubzac et Blaye, renferment des travaux souterrains fort anciens, très-étendus, et-communiquant presque tous entre eux Dans les carrières de St.-Macaire on a découvert, dans une grotte, des ossements de grands animaux
terrestres ( hyènes , boeufs, chevaux, etc.) , que M.Billaudel, ingénieur en chef des ponts et chaussées , a fait connaître dans les Transactions de la société Linnéenne de Bordeaux. Dans les carrières souterraines des bords de la
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Dordogne ou de la mer, et atteignent, en diminuant graduellement de diamètre, le sommet des
coteaux qui, d'ailleurs, sont couronnés par les dernières assises du calcaire grossier, et sont élevés de 25 à 3o mètres ou environ au-dessus de la mer. Leur diamètre, à la hauteur des travaux inférieurs, >est de i mètre au moins,mesuré entre l'enveloppe
qui a une épaisseur de om,o 15 ou environ. Les surfaces de ces fûts et des roches enveloppantes sont unies et luisantes comme celles de colonnes de marbre sortant de la main de l'ouvrier. Elles sont largement maculées de noir-brun de haut en bas, mais non d'une manière continue. L'argile des enveloppes est très-adhérente aux bancs de calcaire grossier, et ne l'est point à l'argile des fûts ; aussi ceux-ci s'éboulent-ils dès qu'ils sont rencontrés par les travaux des carriers. L'horizontalité des couches du premier étage du terrain tertiaire, laposition verticale, et la manière d'être des gîtes d'argile dont nous venons de parler, enfin les ossements rencontrés dans les carrières de. St.-Macaire , nous conduisent à reconnaître que dans les Landes et au-delà vers le nord : ° Le calcaire grossier est dans la position où il
fut déposé sur le terrain crétacé qui l'environne au sud et au nord. 20 Le terrain de craie était couvert d'une belle végétation à l'époque où-le calcaire grossier s'est