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NOTICE' GÉOLOGIQUE
époque il n'y ,a plus assez d'eau, on est obligé
263 par des fils d'archal assez rapprochés, pour que le SUR LE DÉPARTEMENT DES LANDES.
d'attendre la saison des pluies pour laver le
minerai ne puisse sortir du crible.
Lorsque la saison des pluies est arrivée, les ouvriers creusent une rigole étroite et peu profonde , le plus près possible des tas de sable ferrifère , pour créer un petit ruisseau artificiel. Ils
francs pris à Bordeaux. Sa durée est de plusieurs années ; mais pour cela il faut qu'on remplace de temps en temps les fils d'archal. C'est le maître mineur qui, dans ses moments de loisir, et pendant qu'il surveille les ouvriers, fait cette réparation. Le crible est supporté par son anse, à l'extrémité
minerai , à moins cependant que l'on ne soit assez heureux pour que l'exploitation se fasse dans le voisinage d'un petit cours d'eau.
font ensuite de petits bassins de distance en distance,communiquant entre eux par cette rigole.
Ces bassins, dont les parois latérales et le fond sont garnis de planches, n'ont que la largeur et la profondeur nécessaires pour qu on puisse y faire entrer aisément un crible. Vers les extrémités de
chacun d'eux on fixe verticalement une forte
fourche en bois, peu élevée au-dessus du sol, sur laquelle on attache une perche en bois, ordinairement longue de 4 à 4 1/2 mètres, de manière que l'un des bras de ce levier soit beaucoup plus long, et par conséquent plus pesant que l'autre, qui doit supporter le crible. L'atelier du lavage étant établi, ou procède sans interruption à cette opération. Les cribles dont on se sert ordinairement consistent en un cylindre de tôle forte de o.",38 de
diamètre et de O°,2l de hauteur, percé à son pourtour de trous de o'n,005 à o'n,oi de diamètre. A sa partie supérieure ce cylindre porte une anse mobile en fer, et à sa partie inférieure un châssis
en gros fil de fer, dont la forme est celle d'une
calotte sphérique allongée dans le sens du diamètre
vertical. Ainsi le crible a la forme d'un cylindre, terminé à l'une de ses extrémités par une demisphère. La distance entre les fils de fer est remplie
Un semblable outil vaut ordinairement 24
la plus courte du levier, laquelle porte une entaille oblique destinée à l'empêcher de glisser. On le remplit de sable ferrifère , et un ouvrier,
les deux mains appuyées sur l'anse, l'oblige à s'enfoncer dans l'eau , où il lui donne plusieurs secousses, de manière à lui communiquer un mou-
vement de haut en bas, en même temps qu'un autre de rotation. Par ce moyen le sable passe à travers les mailles, et le minerai, qui est plus gros
et plus pesant, se précipite au fond du crible. A la vérité un peu de minerai d'une grande ténuité est entraîné avec le sable, mais en général ce n'est qu'en très-petite quantité. L'extraction et le lavage, à prix fait, coûtent 4,5o les dix mesures rases de 64 décimètres, l'une du poids de ioo kilog. ou environ ; soit le q. in. 0'45 Il faut ajouter 2 à 3 fr. par i o mesures pour droit de propriété, ce qui porte à of,7o le q. m. de minerai prêt à être jeté dans le fourneau et livré Sur place, c'est-à-dire aux minières. L'uniformité de la plaine des Landes est interrompue çà et là par des proéminences de sable, ayant généralement beaucoup d'étendue en ion- gueur et fort peu en largeur. Ces proéminences, auxquelles nous donnerons le nom de dunes centrales, pour les distinguer de celles qu'on observe
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