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NOTICE GÉOLOGIQUE
SUR. LE DÉPARTEMENT DES LANDES.
quelquefois très-gros, dans lesquels on ne peut méconnaitre la texture ligneuse. Cette variété, qui fournit la meilleure qualité de
riable, à cause de la difficulté qu'on éprouve à la débarrasser du sable par le lavage, et donne un fer de très-mauvaise qualité ; aussi son exploitation est-elle négligée. La manière dont on procède pour découvrir du minerai dans une localité, consiste à la faire parcourir par un ouvrier, appelé chef mineur, armé d'une tige de fer pointue, de o,o13 de diamètre et de 1 mètre à im,3o de longueur, terminée à une de seô extrémités par un petit anneau. Cet ouvrier enfonce de temps à autre cette espèce de sonde dans le sol, et] ai donne ensuite un léger mouvement dans un plan verticatainsi qu'un mouvement de rotation. Si ,en l'enfonçant, il sent une certaine résistance accompagnée d'un bruit particulier, et qu'après l'avoir retirée elle soit colorée en jaune à son extrémité, il en conclut qu'elle a rencontré du minerai. Cet ouvrier a une telle habitude de ce genre de recherche, qu'il ne lui arrive presque jamais de se tromper.
fer du pays, et qui est en même temps la plus riche, se rencontre, comme la variété suivante,à quelques décimètres seulement au-dessous de la surface du
sol, et généralement sur des points moins élevés que ceux environnants. Elle -est mélangée d'une quantité variable de sable, avec lequel elle forme des nids peu puissants ( o'",o5 à o-,3o, et rarement davantage), peu étendus (io à 5o mètres carrés et quelquefois plus), tantôt très-isolés et tantôt trèsrapprochés les uns des autres, enfin moins puissants et plus mélangés de sable sur les bords quevers le
centre. En voyant ces nids, qui d'ailleurs reposent sur du sable blanc, on dirait qu'ils ont été formés à la manière des dépôts de brins de bois et de paille mélangés de sable et de feuilles, qu'on
rencontre dans les parties basses des terres à la suite d'un grand orage; dépôts qui auraient -été ensuite recouverts par du sable poussé par les
Pour procéder à l'extraction du minerai, laquelle se fait avec des pioches et des pelles, on com-
vents. L'autre variété de mi nerai se rencontre en petites.
mence par enlever la couche de sable qui lui est superposée. On enlève ensuite la couche de sable fertifère, dont on fait des tas. Après quoi on com-
niasses informes et isolées, mais cependant trèsrapprochées les unes des autres au milieu d'un sable argileux jaunâtre, et en grandes masses aplaties, dont la puissance excède quelquefois d', 4o.
ble les fosses.
L'extraction du minerai étant achevée, il no reste plus qu'a le séparer du sable auquel il est
On dirait d'ue. mélange terreux dans lequel se
mélangé ; c'est ce que l'on fait par le lavage. Cette opération ne suit pas toujours immédiatement la
serait opéré, dans toutes les directions, un départ
métallique qui se présente parfois comme les
première; parce que, comme nwis l'avons dit, le minerai se rencontrant ordinairement dans les parties basses du sol , on ne peut en faire l'extraction que lorsque les eaux on t disparu, c'est-à-dire lors des 'grandes chaleurs. Mais comme à cette
cloisons des cellules de gâteaux de miel; seulement
ici le miel est remplacé par du sable argileux jaunâtre. Cette variété, qui repose d'ailleurs sur un sable argileux .jaunatre, renferme rarement du minerai ligniforme. elle est d'une richesse va-
.
Il