Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 148]

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EXTRAITS.

s'en dégage une beaucoup plus grande proportion d'iode que .de l'iodate. Il est aussi beaucoup plus soluble que ce dernier sel.

l'acide phosphorique, elle perd son eau et le carbure, devient libre. L'éthal est donc un nouvel

alcool, et comme il se produit pendant la

sa-

ponification du blanc de baleine ou sperma ceti, nous donnerons le nom de .cétène à l'hydrogène carboné dont nous venons de parler, et i'éthal deviendra un bihydrate de cétène. Quand on dis-

Sur le CÉTÈNE; par MM. Dumas et Péligot. ( Lu à l'Académie, le 13 juillet 1835. ) On connaît maintenant deux carbures d'hydro-

15.

tille un mélange d'éthal et de perchlorure de phosphore, on obtient un produit liquide, lui-

gène CU et CU, capables de former chacun

Jeux, bouillant vers 3200 c., et brûlant avec une flamme verte suries bords;, c'est de l'hydrochlorate de cétène, qui donne à l'analyse exactement

deux hydrates et un grand nombre de combinaisons éthérées. On sait qu'il en existe un troisième> .

qui a pour formule C"H , mais on n'a pas exa-

C 1-164, Cife. C'est un composé de volumes égaux

miné les composés qu'il peut produire. Pour

de cétène et d'acide hydrochlorique , exactement semblable au composé correspondant de méthylène et d'alcool. En mettant l'éthal en contact avec l'acide sulfurique concentré, il se forme de l'acide sulfocétique qui se prend en niasse. Le sulfocétate de potasse ressemble beaucoup au savon; il cristallise très-bien dans l'alcool; il est formé de C SO3+ KO, S03+ Enfin le blanc de baleine est un composé défini formé d'un atome d'acide oléique, d'un atome d'acide margarique , de trois atomes de cétène et de trois atomes d'eau. Ces faits prouventjusqu'à l'évidence que le blanc de baleine est un corps analogue aux éthers., et l'éthal un composé semblable à l'alcool et àresprit de bois. La saponification du blanc de baleine se passe donc de la même manière que la décomposition des éthers composés par la potasse. L'analogie entre les corps gras et les éthers, signalée par M. Chevreul et par l'un de nous , se trouve donc vérifiée en ce qui concerne le blanc de baleine.

montrer combien la série formée par les carbures d'hydrogène isomériques est régulière et abon-

dante, il nous suffira d'annoncer la découverte d'un carbure nouveau qui a pour formule C641-1". Ainsi voilà quatre carbures d'hydrogène qui sont identiques pour la composition, mais clans lesquels la condensation des atomes se trouve exae4 et 16 ; ce qui tement comme les nombres t , semble indiquer l'existence de composés intermédiaires qui ne seraient pas encore connus. Le nouveau carbure d'hydrogène que nous annonçons s'obtient en distillant l'éthal avec de l'acide phosphorique vitreux ou anhydre. C'est un liquide incolore, huileux , bouillant vers 2600c. On peut le distiller sur du potassium. Sa formule se représente par C"H". Il résulte évidemment, de la préparation même , que cette de ce corps et de l'analyse de dernière substance doit se représenter par C441164,

1140', c'est-à-dire par des volumes égaux du nou-

On remarque que les différents carbures d'hydrogene.sont d'autant plus stables que leur poids ato-

veau carbure d'hydrogène et d' ea u . Distillée avec de

t,1.