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EXT RA ITS.
sépare Peau et on rectifie à mie chaleur graduée, ayant soin de séparer l'huile qui surnage au commencement de la rectification. On dissout l'huile rectifiée dans son volume d'une dissolution chaude de potasse caustique de 2 de densité. On en sépare l'huile qui surnage,
et on la traite encore de la même manière, par le quart de la solution potassique déjà employée. On réunit les solutions de potasse on y ajoute un léger excès d'acide phosphorique étendu , et l'on sépare la créosote libre , qui vient nager à la surface. On rectifie de nouveau, on sépare le premier produit qui n'est que de l'eau, et on obtient alors la créosote totit-à-fait pure; il faut la conserver dans de petits flacons enveloppés de papier noir.
litre de goudron de houille donne io gros de créosote, tandis que, lorsqu'on emploie le goudron de hêtre en suivant les procédés qui ont été publiés, on n'obtient qu'une huile pesante jaune, particulière, dans laquelle il n'y a qu'une très-pe-
tite quantité de créosote en dissolution avec un peu d'eupione. 42. Sur le cApNomon; par M. Reichenbach.(J. der
t. I, p. 1.) Dans la préparation des différentes substances' retirées par M. Reichenbach du produit de la dis-, tillation sèche des corps organiques, et dont il a été successivement renducompte dans le Journal de pharmacie, cet habile chimiste avait eu constamment à lutter contre un corps huileux particulier, rebelle à tous les moyens directs de sépa-
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ration, et dont il n'avait pu se débarrasser qu'avec peine et par des voies détournées. Ainsi ce corps altérait la pureté, i° rie l'eupione , dont il rend la flamme fuligineuse; 2° de la créosote, dont il al:-
faiblit singulièrement les propriétés médicales; 3° du picamare , dont il diminue la pesanteur spécifique; 40 de la paraffine, dont il empêche la solidification. Il importait donc d'isoler cette nouvelle substance; voici le procédé que M. Reichenbach a employé dans ce but.
On distille du goudron de hêtre ou tout autre en fractionnant le produit, et on ne recueille que les portions qui sont plus pesantes que l'eau. Pour enlever l'acide acétique, on agite celles-ci avec du carbonate de potasse jusqu'à ce qu'il ne se fasse plus d'effervescence. On sépare l'huile et on la mêle alors avec une solution de potasse caustique froide ,d'une pesanteur spécifique d'environ .1,20, en agitant avec soin, puis on laisse le mélange s'éclaircir. Si celui-ci vient à se prendre en masse à froid (ce qui serait dû. à la présence d'une forte proportion de picamare) on l'expose à la chaleur pour le rendre fluide. On rejette tout ce qui ne s'est pas dissoilt dans un premier et dans un second traitement par la solution de potasse. On met alors la liqueur alcaline sur le feu dans un vase ouvert, on la chauffe lentement et on la fait bouillir quelques instants.Après1 e refroidissement,
qu'on laisse opérer de lui-même par l'extinction graduelle du feu , on la décompose par de l'acide sulfurique étendu et en léger excès : l'addition de cet acide met en liberté une grande quantité d'une huile d'un brun-noir. On la verse dans une cornue; on y ajoute un peu de solution de potasse jusqu'à ce que le mélange soit alcalin , et on distille , mais Turne IX, 1836