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CHIMIE. 334 non jusqu'à siccité. On dissout alors le produit de la distillation , qui est huileux , transparent et de
couleur pâle, dans une solution de potasse un peu plus faible (d'une pesanteur spécifique d'en-
viron 1,16), et on continue de procéder de la
même manière, en rejetant d'abord la portion non dissoute, chauffantjusqu'à l'ébullition à l'air libre, laissant refroidir, puis ajoutant de l'acide sulfu-
rique étendu, séparant l'huile mise en liberté, la désacidifiant et la rendant alcaline par l'addition d'un peu de potasse ; et enfin la distillant de nouveau. On répète ces opérations plusieurs fois, mais en diminuant chaque fois la concentration de la solution de potasse, de manière à ramener successivement sa pesanteur spécifique à I,I2 1,o8, 1,o5. On obtient chaque fois un résidu d'une
huile insoluble dans la solution alcaline: c'est dans ces résidus qu'existe le corps cherché, mais les deux derniers le contiennent dans le plus grand état de pureté, aussi ne sert-on que de ceux-ci pour
l'obtenir. Comme ils retiennent une portion de créosote, il faut avant tout y ajouter de nouveau une solution de potasse d'une pesanteur spécifique. de 1,20 , agiter fortement, :1-lisser éclaircir, décanter et distiller. Le produit de la distillation est alors incolore; on mêle l'huile, avec précaution, et peu à peu en- remuant, avec un volume égal au sien d'acide sulfurique fumant; le mélange ne fait que rougir, et il y a à peine dégagement d'acide sulfureux. Lorsque les opérations précédentes ont été bien exécutées, l'huile se dissout sans trouble et sans résidu dans l'acide sulfurique : autrement il vient nager à la surface du mélange une huile blanche,
transparente, qui est de l'eupione impure :
On
EXTRAITS.
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atandonne pendant quelques heures la solution acide à elle-même, jusqu'à ce qu'elle se soit refroidie, et on la mêle avec le double d'eau. Elle s'échauffe et se trouble, et il vient nager à sa surface, après qu'elle s'est éclaircie, une petite quantité d'huile que l'on enlève. Alors on neutralise le mé-
lange par de l'ammoniaque; on le laisse s'éclair-
cir par le repos, et après avoir enlevé la petite quantité d'huile qui s'en sépare, on le distille dans
une cornue de verre. Il passe d'abord de l'eau contenant de l'ammoniaque et une légère quantité d'huile; on rejette ces deux premiers produits:
ensuite la majeure partie du liquide qui distille n'est presque que de l'eau pure; enfin lorsque le résidu commence à devenir sec et que la température est plus élevée, il passe une huile qui était fortement retenue par le sel ammoniacal, on la recueille seul; on la fait encore dissoudre dans une égale quantité d'acide sulfurique, on étend d'eau le mélange, on le neutralise par l'ammoniaque et on le distille : il ne passe plus alors dans le commencement de la distillation que de l'eau contenant de l'ammoniaque, puis on obtient vers la fin, comme précédemment, l'huile qui était retenue par le sulfate acide d'ammoniaque. On la lave avec un peu de solution de potasse, et on la distille une ou deux fois avec de l'eau en ménageant l'ébullition, et avec la précaution de fractionner le produit et de terminer le travail lorsque l'huile qui passe commence à atteindre une pesanteur spécifique de 0,98. On trouve dans la cornue
un petit résidu d'huile mêlé de quelques substances étrangères.Enfin on met l'huile distillée en digestion avec du chlorure de calcium récemment
fondu et plusieurs fois renouvelé, et on termine