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GLUME.
ce corps; l'ammoniaque et les hydrates de chaux et de baryte n'en ont aucune.Ilse combine, comme la créosote, avec quelques sels, tels que le sulfate de potasse et le sulfate d'ammoniaque. Il dissout en partie,même à froid,le camphre, la paraffine, la naphtaline, la myricine , le mastic benjoin , la colophane : à froid il fait considérablement gonfler le caoutchou , il le dissout complétement à l'aide de la chaleur : si on chauffe la solution sur du verre, l'huile s'évapore et le caoutchou reste sans avoir subi aucune altéra-, tion. Il dissout même à froid quelques bases végétales alcaloïdes et neutres: d'autres n'y sont solubles qu'à chaud. Le capnomor se distingue donc surtout de la créosote et du picamare par sa saveur , par sa presque insolubilité dans l'acide acétique, par son insolubilité dans les alcalis, et par la facilité avec laquelle il dissout le caoutchou ; de l'eupione par sa pesanteur spécifique, par son point d'ébullition , par la fumée qu'il répand en brûlant, par sa solubilité dans l'acide sulfurique, par la décomposition que lui fait subir l'acide nitrique, par la propriété qu'il possède de dissoudre l'acide carbazotique et quelques bases végétales, etc. Cette nouvelle substance ne se trouve pas seulement dans le goudron de hêtre; mais elle se rencontre encore dans tous les goudrons, dans celui de la houille et dans le goudron animal de Dippel, Elle n'a jusqu'à présent aucun usage, 43. De quelques combinaisons d'Azons, de SOUFRE
et d oxyGÈNE; par M. Pelouze. ( An. de Ch.,
t. tio, p. 15
EXTRAITS.
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Davy a reconnu que le deutoxide d'azote pouvait être complétement absorbé par un mélange de potasse ou de soude et d'un sulfite alcalin, et qu'il résultait de cette réaction une substance particulière, qui a pour caractère principal de dégager
du protoxide d'azote par son contact avec les acides même les plus faibles; et il pensait, d'après ces phénomènes, que le deutoxide d'azote change
les sulfites en sulfates, en se transformant luimême en protoxide d'azote, et que celui-ci se trouvant à l'état naissant en contact avec une base,
était retenu en combinaison avec cette base par une très-faible affinité. Mais les faits suivants prouvent que cette théorie n'est pas exacte, et que c'est avec l'acide sulfureux que le deutoxide d'azote se
combine pour donner naissance à un acide particulier, qui ne peut subsister qu'à l'état de combinaison avec une base. A une température supérieure à zéro, le deutoxide d'azote transforme les sulfites neutres en sulfates, mais à 15° ou 2o0 il est absorbé par le sulfite d'ammoniaque sans aucun dégagement de gaz, et il résulte de cette réaction un sel qui se dépose à l'état cristallin. Ce sel est inaltérable tant qu'on le prive du contact des corps étrangers et surtout d'humidité, il scintille sur les charbons
ardents, il peut être chauffé jusqu'à i 100 sans éprouver de décomposition, mais au-delà il se décompose avec explosion. Il est soluble dans l'eau,
et il s'y décompose avec d'autant plus de rapidité que la température est plus élevée. Lorsqu'on fait passer une solution de potasse caustique dans une
éprouvette contenant un mélange de deutoxide d'azote et d'acide sulfureux, les gaz sont toujours absorbés dans la proportion relative de 2 V. du pre-