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MÉMOIRE Sur l'exploitation de la mine d'anthracite de
la Rivoire , concession de la Motte-d'4 veillant
(Isère).
Par M. C. GIROUD, concessionnaire.
Les principales concessions de mines d'anthracite, décrétées par le gouvernement dans le canton desDéfauts anciennes
de la Mure (Isère), datent de i8o5 à 18°6. Avant exploitations. cette époque, les belles couches que renferme ce terrain carbonifère étaient attaquées d'une manière tout-à-fait irrégulière, d'abord au moyen de puits inclinés, et plus tard avec des galeries semblables à celles que l'on pratique aujourd'hui, et qui permettent l'extraction du combustible et l'écoulement des eaux. On était à peine arrivé dans l'anthracite au moyen de ces puits inclinés ou de ces galeries; que, pour avoir plus de facilité à l'extraire, on pratiquait des excavations si grandes , qu'il n'y avait pas d'étai qui pût soutenir les parties d'anthracite ou de rochers qui menaçaient ruine. Ces travaux, obstrués par les éboulements, étaient fréquemment abandonnés, et de semblables attaques étaient bientôt recommencées sur un autre point ; d'où résultait une très-grande perte de combustible. En 8o6, lorsque les décrets de concession furent rendus, ces mines, qui approvisionnent en grande partie les départements de l'Isère et des Hautes-Alpes, étaient dans un tel état de dégraTome IX, 183G.