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EXPLOITATION OE LA MINE
dation, que la consommation publique n'était pas assurée pour une année. Les concessionnaires furent obligés de traverser les travaux de leurs devanciers pour retrouver le prolongement des couches qui avaient été abandonnées. Lorsqu'ils furent arrivés dans l'anthracite vierge, chaque galerie fut percée sur une hauteur
de deux mètres, une largeur d'un mètre cinquante dansle bas et de cinquante centimètres dans le haut, de manière à former une espèce de voûte,
qui produit une plus grande solidité. Avec des galeries de cette dimension, l'anthracite n'a besoin sin
d'être étayé que dans des parties très-tendres, et que l'on rencontre rarement. Les observations recueillies, soit par MM. les ingénieurs des mines du département, soit par les concessionnaires eux-
mêmes, ont enfin conduit au système régulier d'exploitation qui va être décrit. Ce système ayant
d'abord été suivi dans la couche appelée la Rivoire (concession de ici Motte-d' Aveillant), ce cas particulier sera pris ici pour exemple. La Rivoire est la plus belle de toutes les couches
d'anthracite du canton de la Mure; elle est presque verticale; sa direction est du sud-est au nordouest; sa puissance varie depuis cinq jusqu'à dix et même douze mètres. La figure x (Pi. X) représente la coupe verticale des travaux exécutés soit avant, soit après 8o6, suivant un plan parallèle à la direction de la couche la figure 2 représente la coupe verticale
perpendiculaire à cette direction; la figure 3 représente une coupe horizontale. On trouvera dans ce qui va suivre, et dans la légende ci-après, toutes les explications nécessaires à l'intelligence de ces figures.
D'ÂNTHIjACITE
Au point A' (fig.i )
E LA 41.-VoiRE.
,
4
existait en 18°6 une Préparation
galerie d'entrée A' B, qui était en fort mauvais état: rexoodietation. les concessionnaires ont commencé par rétablir cette galerie. Elle a été poussée au-delà des vieux
travaux jusqu'au point B, où elle a rencontré l'anthracite vierge, et alors cette galerie a été immédiatement dirigée suivant le toit de la couche, avec une pente d'un centimètre par mètre. Cette pente est celle qui est donnée rigoureuse-
ment à toutes les galeries, à l'exception des galeries montantes. La galerie A' B a été prolongée en suivant le toit depuis B jusqu'en B', et successivement jusqu'en B", où se termine la couche. Au point B', qui était assez éloigné des vieux travaux pour que l'on n'eût aucun éboulement à redouter, on a fait, toujours avec une pente d'un centimètre par mètre, une galerie qui a traversé la couche aussi carrément que le permettait son inclinaison. Lorsque cette galerie est arrivée au mur, on a pratiqué à son extrémité, avec une pente de dix degrés, une galerie montante B' C' D' E', en suivant le mur de la couche, mais non pas en suivant son inclinaison, parce qu'alors la galerie aurait été trop inclinée pour que les brouettes dont on se sert pour transporter l'anthracite pussent la parcourir. Cette galerie a été prolongée en suivant toujours le mur jusqu'à sa rencontre avec les travaux antérieurs à 18o6 , au point E'. Nous supposerons ici, pour plus de clarté, la partie supérieure de la Rivoire, épuisée que parles travaux antérieurs à 18o6 , et qu'indique la couleurbleue, se trouve régulièrement bornée plan à peu près horizontal, et dont la par un le mur ou le toit de la Rivoire suit la lignetrace sur E