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43° (fig.
EXPLOITATION DE LA MINE -
), parallèle à la galerie B B' B". Nous
supposerons encore que la trace E E' E" de ce plan est à quinze mètres juste au-dessus du sol de la galerie B B' B". Aux points C' et D' de la galerie montante située au mur, à cinq et à dix mètres au-dessus du sol de
la galerie BB'B", on a mené deux galeries jusqu'au toit avec la même pente d'un centimètre par mètre, perpendiculairement à la direction de la couche. Ces deux galeries, ainsi que celle menée du toit
au mur au niveau BeB", que nous appellerons
-.traverses, sont désignées, dans la figure 1, par les points B',C,D', où elles coupent le toit et le mur. Aux points C' et D' on a pratiqué, en suivant le toit de la couche et toujours avec une pente d'un centimètre par mètre, des galeries de direction qui ont été poussées d'un côté jusqu'en Cet D",où elles ont rencontré la fin de la couche, et de l'autre jusqu'en Cet D, limite des travaux épuisés avant i 8o6. Dans chacune des galeries B131-1311, CCC", DD'D", on a fait des traverses avec une pente d'un centimètre par mètre jusqu'au mur. Les points où ces traverses at-
teignent le toit et le mur sont indiqués à chaque niveau dans la fig. i, par les numéros 1,2,3,4-, etc. Nous supposerons ici ces traverses faites régulière-
ment à dix Mètres de distance l'une de l'autre la suite de l'explication fera voir qu'on peut cependant mettre plus ou moins de dix mètres d'intervalle entre chaque traverse. On a fait ensuite communiquer ces traverses entre elles par une autre galerie de direction que l'on a pratiquée suivant le mur. On a ainsi obtenu dans toute la longueur de la couche suivant le mur, sauf quelques inter-
ruptions nécessaires pour la galerie montante
D'ANTHRACITE 11E; LA R IVOIRE.
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B'C'D'FI, des galeries semblables aux autres galeriesdéjà faites suivant le toit et presque au même niveau. Ces galeries suivant le mur, ne peuvent
être indiquées dans la figure i , parce qu'elles se confondraient à peu de chose près avec les galeries BB'B", DD'D". CC'C"' La couche de la Rivoire, clans sa partie com-
prise entre la galerie BB'B" et les travaux antérieurs à 18o6 , se trouve ainsi divisée en trois tranches de cinq mètres d'épaisseur, que l'on peut en quelque sorte comparer aux différents étages d'une maison. Dans chaque tranche ou étage il y a une galerie suivant le toit, et sauf de rares interruptions , une galerie suivant le mur. Ces deux galeries communiquent entre elles par des travel.ses de dix mètres en dix mètres de distance, jusqu'à
ce qu'enfin elles viennent d'un côté se réunir en B",C",D", jonction du mur et du toit, et de l'autre
côté aboutir aux points B,C,D, limites des travaux antérieurs à 18°6. Chacun de ces étages a une pente d'un centimètre par mètre depuis la galerie montanteB'C'D'E' qui leur sert de communication jusqu'en B",C",D' , et depuis cette même galerie montante, jusqu'en B,C,D. Cette pente régulière conserve, à peu de chose près entre tousles étages,le même intervalle de cinq mètres. Les galeries, n'ayant que deux mètres au plus de hauteur, sont séparées d'un étage à l'autre par un massif de trois mètres. Les traverses et les
galeries de direction au mur et au toit laissent entre elles, dans chaque étage, de larges piliers d'anthracite qui n'ont pas été attaqués. Pour épuiser entièrement les charbons ainsi Exploitation préparés,ilfaut se reporter au point le plus avancé des ma sfs de l'étage le plus élevé_., c'est-à-dire au point D" PrePar ésis