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ExPLorryriolii ri.e. LA 'mi 440 de roulage. Cette galerie est plus solide, il est plus facile d'y former dans la houille un sol uni propre
au roulage, que si elle était menée suivant le mur, où il faudrait entailler une portion dans le roc poilr le découvrir entièrement. Si l'on se bornait à suivre le mur sur une trop petite hauteur, on s'exposerait, dans les fréquentesirrégularités de
la couche, à trop s'en éloigner, et même à le perdre entièrement, ce qui serait un grand inconvénient. 5° Il n'est pas nécessaire de se borner à la seule galerie montante B'C'D'E (fig. 1), pour servir à l'exploitation des différents niveaux ; on conçoit que, dans un développement de travaux de 5 à 600 mètres, plusieurs montantes sont nécessaires pour abréger la distance entre les tailles et la galerie de service aboutissant au jour. On pratique également d'autres galeries montantes sur le mur ou sur le toit, en suivant rinclnaison de la couche pour faciliter l'airage et l'inspection des maitres mineurs. Quand il faut dépiler, on agit comme si ces galeries montantes n'existaient pas. Elles ne présentent effectivement aucun inconvénient, pourvu
qu'on ait étançonné leur extrémité, de manière à empêcher l'invasion des menus charbons et des déblais du dépilage de l'étage supérieur. Il en est à peu près de même de la montante B'C'D'E', dont il faut avoir soin de murer l'extrémité chaque Ibis qu'on termine le dépilage d'un étage : quand
on vient ensuite à dépiler dans l'étage inférieur, et que l'on est rapproché de la partie la plus éle-
vé de cette montante, on agit comme si elle
n'existait pas; dans sa partie inférieure au contraire, on agit comme si cette montante était une gale-
rie horizontale suivant le mur. Les légères dilfér
D'ANTHRACITE DE LA RIVOIRE.
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re,1.1CeS de niveau que cela produit sont peu importantes. 6° On a supposé précédemment que les étages BB'B",CC'C",DD'D" , avaient cinq mètres d'épais-
seur; cette dimension est également sujette à
suivant que l'anthracite est quelques plus ou moins dur; l'expérience peut seule indivariations, quer quelle est l'épaisseur qu'il convient d'adopter pour la division d'une couche en tranches ou étages. Dans les travaux récemment commencés sur une couche inférieure à la Rivoire , on a laissé à chaque étage six mètres d'épaisseur, parce qu'on a reconnu que la grande dureté des charbons exigeait des excavations considérables pour déterminer leur chute; qu'on produisait ainsi une moin-
dre quantité de menus, sans que les boisages fussent impossibles, ou les travaux dangereux pour les ouvriers. Dans la couche du Peychagnard, au contraire, on a laissé à chaque étage quatre mètres cinquante centimètres seulement d'épaisseur, parce que la couche est plus tendre, et que les charbons tombent plus facilement. 7° Ce mode d'exploitation, tel qu'il vient d'être décrit, peut être suivi dans des couches qui seraient
moins inclinées que celle de la Rivoire. Le dépilage, suivant le mur dans les points les plus rapprochés de l'étage supérieur, présente alors un.peu plus de difficultés , parce que l'épaisseur des mas-
sifs varie, à cause de l'inclinaison du mur sur lequel l'ouvrier est obligé de monter. Dans ce cas, qui se présente assez fréquemment, il faut donner à ces galeries sur le mur moins de largeur et moins de hauteur que nous ne l'avons supposé. Avec cette précaution, et en plaçant un plus grand nombre d'étais, ces difficultés sont aisément sur-