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EXPÉRIENCES RELATIVES, ETC.
parties de plomb et d'étain; on le laissait 4 à 5 minutes dans chaque appareil, en ayant soin de ne pas le faire reposer sur les parois en fonte. Entre ces expériences pyrotechniques et pelles qui font le sujet de cette notice, les tuyères des forges avaient été changées et avaient reçu un diamètre de om,o3o. Comme en définitive il y a peu de différence entre les résultats obtenus à l'aide des deux appareils destinés à échauffer l'air, on peut dire, afin de déterminer sur le choix de l'un ou de Vaincire, que l'appareil Fabvre-Dufaur, , pesant complétemeniachevé 1i4 kil.,coûterait 4o fr. dans le com-
merce, tandis que celui de M. Taylor, pesant 14o kil. , coûterait. 5o fr.
MÉMOIRE Sur un nouveau procédé de carbonisation dans les usines, à l'aide de la chaleur perdue des hauts-fourneaux et .foyers de forge; Par M. Th, VIRLET, ingénie., civil-
Tout le monde sait que, par les procédés ordinaires de carbonisation dans les forêts, le bois
ne rend, terme moven, que 15 à 18 p. op) en poids de charbon, 'bien qu'il puisse en donner une quantité plus que double. Cette perte considérable, qui tient à l'imperfection des procédés
employés, a fixé depuis longtemps l'attention des industriels et. des maîtres de forges, qui ont tenté à différentes époques de nombreux essais pour améliorer les procédés en usage, sans 'qu'aucun d'eux ait obtenu beaucoup de succès. On est bien parvenu, dans quelques localités, à obtenir une
augmentation dans les produits, niais par des moyens, la plupart si dispendieux, si difficiles à. exécuter, ou qui exigent une surveillance telle, qu'on y a toujours renoncé, et que l'on s'est borné jusqu'ici à apporter un peu plus de soin dans l'arrangement des meules, et à surveiller davantage l'opération de leur carbonisation. On a aussi employé dans quelques localités des fourneaux particuliers de carbonisation, lesquels, en définitive, ne donnent pas une plus grande quantité de charbon que dans les meules Tome X, 1836.