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NOUVEAU PROCÉDÉ
DE CARBONISATION.
dont le travail est dirigé avec tout le soin convenable. On savait cependant, depuis bien longtemps, cln'en carbonisant en vase clos et chauffant extérieurement on obtenait une quantité de charbon bien plus considérable ; mais on était convaincu aussi que ce procédé serait toujours impraticable pour les grands établissements, qu'il serait d'ailleurs trop dispendieux, et que l'acide et le goudron que l'on pourrait. recueillir alors n'offriraient pas le dédommagement des dépenses auxquelles cette manière d'opérer entraînerait. Dans cet état de choses, arriver à carboniser 'en grand avec économie et par un moyen qui
de carbonisation des forêts, avait eu aussi lui là, pensée qu'on pourrait facilement . arriver_ à de,' grandes améliorations, et itavait dans ce:4efait, depuis longtemps dans son laboratoire de,W;nn-
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donnât une beaucoup plus grande somme de produits , était un problème que je m'étais proposé depuis l'époque où, ayant été sur le point
de m'associer dans une affaire de forges , j'avais plus particulièrement dirigé mes études vers cette industrie, et cette idée n'a cessé de me préoccuper surtout, depuis qu'intéressé dans l'exploitation de l'application de l'air chaud dans les usines, je me suis exclusivement occupé de l'industrie des fers; et je nie proposais de me livrer aux expériences d application que des circonstances de position seules avaient toujours retardées, lorsque j'appris que MM. Houzeau et Fauveau se livraient dans les Ardennes à des tentatives pour arriver au même but, et que leurs essais, que je suivis dès lors, on le concevra facilement, avec le plus grand intérêt, donnaient l'espérance d'une réussite complète à laquelle je tenais à honneur de ne pas rester tout à fait étranger. M. Houzeau-Muiron , manufacturier-chimiste à Reims, frappé de l'imperfection des procédés
breux essais de carbonisation en vase clos, qui lui, avaient fait entrevoir que ce procédé pourrait fa-
cilement s'appliquer aux forges, et. qu'en utilisant la chaleur perdue qui s'échappe., des foyers, on éviterait les pertes énormes de combusti4e qui ont lieu par les procédés grossiers dont avait exclusivement fait usage jusqu'alors; reconnut aussi qu'en poussant moins initaa,car'f, bonisation qu'on ne le fait ordinairement, le char( bon conservait une-plus grande proportion d'hy--
drogène, qui lui donne un pouvoir calorifique beaucoup plus considérable. En conséquence, il communiqua ses idées à un maître de forges de ses amis, M. Fauveau-Déliars , qui, saismsant aussitôt comme lui toute l'importance des résultats qu'un tel procédé pourrait avoir pour l'industrie des fers en général i.,se chargea, aidé des conseils de M. Houzeau, d'en faire l'application dans son usine des Bièvres. Les essais qu'il a tentés à ce sujet, il les a poursuivis: pendant plus d'une année avec une persévérance, et une tenacité digne des plus grands éloges, ne se laissant ébranler ni par ses parents et amis, qui voulaient le détourner d'un projet qu'ils considéraient, sinon comme tout à fait chimérique, au moins comme ruineux, ni par les obstacles ou les dépenses que de tels essais devaient nécessairement entraîner, ni enfin par le mauvais. vouloir des ouvriers, (lui, il faut bien le dire , avec une
volonté moins ferme, eussent suffi pour faire échouer l'affaire dès le principe, car ce n'est qu'a-.