Annales des Mines (1836, série 3, volume 10) [Image 113]

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DE CARBONISATION.

NOUVEAU PROCÉDÉ

trouve tout à coup trop surchargé de minerai

et la température s'abaisse beaucoup, si on n'a pas à le soin d'en diminuer les proportions. Il y a alors une véritable indigestion de mine, qui peut occa-

sionner de graves inconvénients, toutes choses qu'on n'a pas à redouter par l'emploi du nouveau procédé de carbonisation.

Description des appareils.Précautions àpren-

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de quatre fours pour alimenter le fourneau; mais

outre que les descentes de charge ne sont pas toujours régulières, l'opération de la carbonisation elle-même variant plus ou moins selon la température et la position relative des fours, il y aurait quelques inconvénients à n'avoir que juste la quantité de f'ours nécessaires pour alimenter le fourneau de charbon dans une marche régulière ; aussi est-il nécessaire d'en construire

cire pour leur construction.

plus que les besoins ne l'exigent, afin de permettre de faire les réparations que Fun d'eux

L'appareil à carboniser se compose de fours prismatiques, dont le nombre peut varier de 6 à io et même au delà, selon les Usines et la quantité de bois qu'on peut avoir à carboniser. Ces fouis sont composés d'un assemblage de plaques en fonte et sont disposés de telle manière que la flamme qui s'échappe du fourneau puisse les envelopper, à l'exception de la partie supérieure, et les entretenir à une température assez élevée pour carboniser le bois qu'on y introduit. Leurs dimensions intérieures peuvent aussi varier selon les circonstances; mais on leur donne généralement une capacité égale à un mètre cube. Dans les fourneaux marchant à petites charges, on peut leur donner une capacité telle, que la quantité de bois qu'ils doivent contenir corresponde, lorsqu'elle a perdu un tiers en volume par la carbonisation, à une charge ; dans ce cas, chaque four donnan't sa charge de charbon, on pourrait le jeter dans le fourneau sans le mesurer. La carbonisation variant dans chaque four de

pourrait exiger, sans pour cela diminuer la quantité de charbon qu'il est nécessaire de produire. Quand le fourneau marche en grosses charges,

deux à quatre heures, soit en moyenne trois

heures, on conçoit alors que, si la descente des charges durait trois quarts d'heure, il suffirait

on ne peut plus se guider sur elles pour les dimensions à donner aux fours ; car il ne convient pas de leur donner une capacité qui dépasse beau-

coup un mètre cube, parce que la carbonisation aurait peine à s'y faire bien uniformément. On donne ordinairement aux fours plus de hauteur que de largeur; les dimensions varient entre 4 et 4

pieds de hauteur et 2 à 2

de largeur et

de profondeur.

L'appareil qui a été représenté en projection horizontale et en coupe (Pl. VI, fig. 1), en projection verticale et latérale (fig. 2), et en projection verticale de face (fig. 3) , se compose de huit fours disposés sur deux lignes, à la partie supérieure du fourneau et en arrière du gueulard, qui, à moins qu'on n'ait pas un emplacement suffisant,

doit rester libre et être surmonté, ainsi qu'il est figuré dans le plan, d'une petite cheminée de tirage, pour que, dans le cas où des réparations seraient à faire dans l'appareil à carboniser, on puisse l'isoler du fourneau sans être obligé d'ar-