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Np-UVÉA-É PROCÉDÉ
our les huit fours, tels qu'ils sont disposés sur e plan, il faudrait cinq piliers. On pourrait n'en faire qu'un seul pour lui donner plus de solidité et ménager des ouvertures dans les intervalles entre les angles des fours, de manière à permettre à la flamme de pénétrer dans ces intervalles. Dans le cas où il y aurait un appareil à
air chaud, on construit aux deux extrémités
de celui-ci des piliers sur lesquels on place des gueuses destinées à soutenir les fours au-dessus
de cet appareil, ainsi qu'il est figuré dans la
Pl. VIII; on pourrait encore facilementprolonger le pilier en dessous de l'appareil à air chaud, et, à l'aide d'espèces de chevalets en fonte qui embrasseraient un des tuyaux cintrés, se créer de la sorte des points d'appui intermédiaires. Pour faciliter le déchargement des fours ,on incline les plaques de fond de 5 degrés environ, c'est-à-dire d'un
tiers ou d'un pouce sur trois ; c'est sur cette inclinaison la plus commode à donner, qu'ont été calculées toutes les pièces détaillées dans la Pl. ru,
qui composent un four. Pour empêcher ces pla-
ques de glisser en avant, il faut les retenir à l'aide d'une bande de fer plat, retenue elle-même dans toute la longueur de l'appareil par des ancres ou montants destinés à consolider le tout, comme -dans les fours à réverbère ou à puddler. J'ai figuré dans le plan seulement trois ancres dans le sens
de la longueur, et deux dans l'autre sens; tous .
les boulons qui maintiennent ces montants sont encastrés dans la maçonnerie extérieure, à l'exception d'un seul, celui de la partie inférieure du montant latéral du milieu, qui traversedans l'intervalle des deux fours; celui-là, il faut avoir soin de l'envelopper de maçonnerie ou d'argile dans
DE CARBONISATION.
toute sa longueur, afin de le préserver de l'action de la flamme, qui ne tarderait pas à foxider entièrement , en sorte qu'il n'offrirait btentôt plus de résistance. Les fours se composent des pièces suivantes
figurées Pl. b ° Une plaque de fonda ( fig.i), et représentée en coupe, en b suivant la longueur et en c suivant
la largeur; elle présente un rebord dans lequel
viennent s'encastrer les quatre plaques de faces;: indépendamment de ce rebord destiné à retenir ces plaques et à les empêcher de s'écarter exté rieurement, il convient d'en ménager d'autres Plus petits k l'intérieur pour empêcher les plaques des côtés seulement de rentrer en dedans, et en pratiquant la même chose à la plaque du dessus, on pourrait éviter ainsi de mettre des boulons en fer pour les retenir, attendu que l'acide pyroligneux du bois attaquant beaucoup plus facilement le fer que la fonte, il faut autant que possible éviter l'emploi du fer dans la construction des fours; mais, d'un autre côté, çoinme toutes les plaques peuvent être coulées sur chantier, et qu'on ne peut pas répondre ainsi de leur épaisseur, ces rebords auraient un inconvénient que n'ont pas les boulons, celui de laisser, quand les plaques ne seraient pas justes (l'épaisseur, ce qui arriverait souvent, du jeu entre les plaques de côté et les rebords de celles de devant et de derrière, qui les embrassent. Du reste, s'il y avait du jeu , il serait facile, à l'aide de petits coins en fer et du mastic qui sert à luter les fours, de les supprimer. Il serait donc préférable, en définitive, d'éviter les deux boulons d'assemblage qu'on a employés jusqu'ici, et que j'ai indiqués dans la