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DE CARBONISATION.
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NOUVEAU PROCÉDÉ
projection latérale ( Pl. VIII, fig. ). Ce chambranle, qui doit avoir un demi-pouce à un pouce d'épaisseur, doit encore être moulé en châssis, à cause du collet ou rebord qui sert à l'assembler avec la plaque de devant des fours. Les portes latérales
consistent en plaques carrées (PI. VII, fig. 9, a, b, c, d), de mêmes formes que l'embrasure où elles viennent s'appliquer comme des tampons, à l'aide d'une anse ou poignée 'en fer fixée au milieu, et d'un instrument aussi en fer, dit grand chariot. Quand une de ces portes est placée en M (PI. rru, fig. (), une espèce de petit tourniquet en fer N, adapté à la partie supérieure du chambranle, sert à la maintenir en place. Ces portes, moulées en châssis, doivent avoir au moins un pouce d'épaisseur, et comme elles sont les seuls points où les fours ne reçoivent pas de chaleur, on pourrait les disposer de manière à les garnir extérieurement de briques, comme les portes de fours anglais , afin d'empêcher les pertes de chaleur.
Dans quelques endroits ces portes sont à battant comme celle des étouffoirs; mais la disposition qui vient d'être indiquée est préférable.
Le grand chariot, A, B, C (PI. Fru, fig. 9),
instrument destiné à manoeuvrer ces portes, est une espèce de levier en fer appuyant sur deux petites roues également en fer, et présentant , à l'une de ses extrémités, une espèce de fourche dont les deux branches sont terminées par un crochet en forme de dents qui servent à saisir les portes par l'anse M, tandis qu'une espèce de queue en forme d'arc-boutant, placée à la partie inférieure de la
fourche, sert à maintenir la porte saisie dans sa position verticale. Lorsque celle-ci est placée, on la lute tout autour avec de l'argile grasse, pour
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empêcher l'air de pénétrer dans l'intérieur; ce n'est qu'après cette opération qu'on charge le four.
Quand on décharge le charbon, on le reçoit dans des étouffoirs , composés de plaques en fonte comme les fours; chaque four doit donc avoir son étouffoir. Ces étouffoirs avaient (l'abord été faits en tôle et étaient mobiles; mais, outre les
difficultés de les bien boucher, ils avaient l'inconvénient d'être promptement rongés par l'acide pyroligneux du bois; on les a remplacés par des étouffoirs fixes et en fonte , qui n'ont pas les mêmes inconvénients; la fig. f (Pl. VIII) indique
d'un côté la coupe d'un de ses étouffoirs, et de l'autre la projection dégagée de toute maçonnerie pour indiquer l'assemblage de toutes les pièces. Lesfig. 2, 3, 4, 5 et G de la même planche donnent les détails des plaques qui les composent ; le
fond présente un rebord élevé qui règne tout autour, excepté dans l'emplacement de la porte ; il convient de ménager, comme pour les fours, aux
plaques du fond et du dessus, d'autres petits rebords latéraux intérieurs pour empêcher les plaques de côté de tomber en dedans. La .fig. 7 représente la porte qui s'applique, à l'aide de gonds et pentures, à la plaque du devant (fig. 5). Le dessus se ferme par un couvercle (fig. 8), armé d'une poignée qui sert à l'enlever à l'aide d'un autre instrument en fer analogue au précédent, et appelé le petit Chariot (fig. 10, D et R). Il est indiqué en R au moment où il saisit la poignée Q du couvercle de l'étouffoir. Quand le charbon est introduit dans l'étouffoir, on lute la porte latérale et le couvercle, afin d'empêcher ainsi tout courant d'air qui permettrait au charbon d'y brûler. Ces étouffoirs sont posés sur des