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NOUVEAU PROcÉDÉ
DE CARBONISATION.
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piliers en briques (voy. Pl. il 1, fig. 2), de manière à
rie inférieure, tenue plus épaisse, sont ména-
laisser le dessous vide, afin de pouvoir y intro-
- ées en face des ouvertures des plaques de fond
pour les y faire également arriver par les deux
duire les paniers dans l esquels on reçoit le charbon
pour le charger dans le fourneau. Les intervalles entre les étouffoirs et l'appareil doivent être maçonnés. On pourrait se dispenser, si on voulait, de mettre les plaques de côté aux étouffoirs, en les remplaçant par de la maçonnerie, ainsi que cela a été exécuté plusieurs fois; mais il me paraît plus convenable de faire les étouffoirs entièrement en fonte. La porte supérieure des fours, celle des étouf-
côtés des portes ( voyez PI. VIII, fig. 1). Une cheminée d'appel est placée à l'extrémité ; le tirage
doit s'y faire dans l'intérieur de l'appareil par au moins trois carneaux, comme l'indique le plan ( Pl. rl,fig. 1), qui se réunissent en une seule
foirs et 1 eurs couvercles sont exactement de mêmes
cheminée, afin de diviser convenablement la flamme dans l'intérieur de l'appareil, et empêcher que la chaleur ne se porte trop sur un seul point aux dépens des autres. Ces carneaux ou ouvreaux doivent avoir chacun un registré, qui
dimensions et ne diffèrent que par leurs armatures; le même modèle sert donc pour les trois
permette de diriger le tirage à volonté par tel ou tel d'entre eux. La section intérieure de la che-
pièces. Il serait bien préférable, et ce serait chose facile, lorsque les circonstances le permettront, de mouler les cadres des fours et des étouffoirs
minée doit être d'au moins deux pieds carrés, surtout pour les fourneaux de grande dimension,
d'une seule pièce, le fond et le dessus seuls, à part ; on obtiendrait ainsi plus de solidité et on éviterait les joints des angles, dont les vapeurs
veau du gueulard ; elle est terminée à la partie supérieure par un registre qui sert à diriger couvenabi ement le tirage; cette cheminée, dans la/7g. 2,
acides détruisent à la longue le mastic , principalement dans les étouffoirs, où on est quelquefois obligé de le remplacer par du mortier ou de l'argile. On renforcerait alors les angles, en y laissant de petits coins. A Montblainville, pour préserver les angles de la base des fours, on les a enveloppés
de maçonnerie, de manière qu'il n'y a que
les intervalles où la flamme peut pénétrer pour circuler autour des fours. Cette maçonnerie forme une croix qui embrasse à la fois les quatre coins des fours voisins. Un intervalle de 4 à 5 pouces est ménagé entre
les fours et les murs extérieurs pour la flamme
et les gaz, et des retraites dans la maçonne-
et sa hauteur de Io à 12 pieds au-dessus du ni-
est, ainsi que les tuyaux d'appel en tôle, supposée coupée pour gagner de la place sur la planche, tandis qu'elle est figurée dans toute sa hau-
teur dans lajig. 3, qui indique en même temps comment les carneaux inférieurslatéraux viennent se réunir dans la cheminée. Dans l'origine, le tirage se faisait à l'aide de deux tuyaux en fonte qui traversaient les fours ; mais cela avait l'inconvé-
nient de porter trop de chaleur sur les points en contact et de rendre la carbonisation irrégulière et trop rapide. La partie supérieure, à l'exception des portes, est recouverte de six ou huit pouces de maçonnerie, dans laquelle on ménage entre les intervalles des fours des ouvreaux que l'on bouche