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NOUVEAU PROCÉDÉ
DE CARBONISATION.
avec des tampons en fonte ou avec des briques en coins, et que l'on peut ouvrir à volonté, afin de pouvoir établir sur tel ou tel point des fours un courant qui y élèverait la température s'il était
la projection avec maçonnerie, tels qu'ils sont quand l'appareil .est tout à l'ait terminé. En ar pière du plan est indiquée la section horizontale
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nécessaire; du reste, il faut avoir soin de les fermer au moment où on défourne, parce que les fours
pourraient s'échauffer trop et les taques se tourmenter. Ces ouvertures servent en même temps pour nettoyer les intervalles des fours, que dans beaucoup de localités la sublimation des matières volatiles, entraînées par le courant de gaz du fourneau , ne tarderait pas à obstruer, si on n'avait
pas le soin de les enlever de temps en temps. Tous les joints des fours, comme des étouffoirs, doivent être mastiqués avec soin, de manière à ne laisser pénétrer fair .nulle part. Le mastic le plus
convenable pour cela se compose de six ou sept parties de limaille de fonte ou de fer, mais de préférence de fonte, de une de blanc de céruse et de
une ou deux d'argile réfractaire ; on mêle le tout avec du vinaigre. Lorsque ce mastic ne sèche pas trop vite, et que la limaille a le temps de s'oxider, et c'est dans le but de faciliter cette oxidation qu'on emploie du vinaigre, il devient extrêmement dur et peut résister au feu le plus violent, sans s'altérer comme les mastics où il entre des matières volatiles, telles que le soufre, l'ammoniaque, etc. 1. il) les fours i et 2 sont supDans la fig. posés coupés horizontalement à la hauteur des portes latérales ; ceux 3 et 4 le sont au-dessus de
ces mêmes portes; ceux 5 et 6 présentent leur projection avec les plaques supérieures sans maçonnerie , le four 6 présente de plus la trémie qui soutient la porte ; enfin, les fours 7 et 8 sont
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des trois carneaux de tirage pour la flamme. L'appareil n'est pas placé sur ce plan encore assez en arrière du gueulard; c'est l'exiguité de la planche qui a forcé de l'indiquer ainsi. Comme les gaz qui s'échappent du fourneau ne sont pas toujours enflammés, et qu'ils ont besoin pour devenir inflammables d'être mélangés d'une certaine quantité d'air atmosphérique, il faut avoir soin de ménager dans la maçonnerie qui entoure
l'appareil, et principalement vers les points par où ces gaz s'introduisent dans l'appareil, c'està-dire vers le gueulard, un certain nombre d'ou-
vertures de un à deux pouces, que l'on peut
boucher si on le juge convenable; elles servent à faire arriver Fair atmosphérique pour faciliter l'inflammation des gaz; on peut dire, en général , que l'inflammation des gaz s'opère d'autant mieux que les ouvertures pour l'introduction de l'air sont plus multipliées; et comme, clans les circonstances dont il s'agit , il ne faut pas un tirage trèsactif, mais seulement suffisant pour appeler la flamme à prendre la direction de l'appareil, on n'a pas à craindre qu'il s'introduise dans l'appareil trop d'air froid, qui y produirait un certain refroidissement.
Dans la fig. 2, les fours i et 2 sont représentés
fermés à la partie supérieure, et ouverts à la partie inférieure, comme s'ils venaient d'être déchargés ; les fours 7 et 8, au contraire, sont fermés à la partie inférieure ou latéralement, et ouverts à la partie supérieure , comme si on allait les charger. Dans la fig. 3, la partie snpéTome X, 1836.