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344 CREUSEMENT D'UNE GALERIE raient pu occasionner des eaux abondantes, et que d'ailleurs le sol de la galerie se trouve sur certains points dans le lignite, il était nécessaire de con-
struire au sol une voûte renversée pour supporter les murs latéraux. La pression n'étant pas trèsfbrte , le revêtement n'a qu'une épaisseur de Io pouces égale à la longueur d'une brique : il est exécuté en briques bien cuites jointes par un mortier ordinaire bien fait. L'appareil en fer soutient les
terres sur une longueur d'un lachter (6 pieds 8 pouces) en avant du muraillement , ce qui suffit
pour les deux ouvriers qui travaillent alternativement à excaver le terrain et à faire suivre le muraillement. Il consiste en trois arcs en fer (PLIX, fig. i ) capables de soutenir le revêtement de la galerie. Ces arcs ont 6 pieds 10 pouces de hauteur,
7 pieds 2 pouces de large, et sont formés de
3 parties, savoir, la pièce du sol et les deux arcs latéraux qui se joignent avec recouvrement au sommet de l'arc supérieu r, et sont solidement réunis par deux boulons à vis. Le fer a 3 pouces ; de hauteur sur i pouce de largeur; à la partie extérieure, les arcs ont i pouce de large. Au bas de chaque demi-arc, un tenon d'un demi-pouce de long et d'un pouce de côté entre dans des trous pratiqués dans la pièce du sol , épaisse de pouce et large de 3 pouces. A une distance de 2 pieds du tenon inférieur, chaque demi-arc est percé d'un trou, dans lequel passe un boulon en fer depouce de diamètre, destiné à relier entre eux les trois arcs en fer, placés à distances égales le long de la galerie. Les pièces en fer du sol reposent sur des pièces de bois de 4 à 5 pou ces d'équarrissage, qui
sont divisées au milieu, afin qu'on puisse les déplacer plus facilement. Les trois ares que nous
DANS UN TERRAIN SANS CONSISTANCE.
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venons de décrire sont à 20 pouces les uns des autres. Ils sont garnis sur le contour extérieur de 40 planches ( abtreibepfahle ) en fer forgé, dont chacune a 7 pieds de long, 4 pouces de large, et de !;à de pouce d'épaisseur. Ces planches sont tranchantes à leur extrémité antérieure, et percées de deux trous près de cette même extrémité, et de 7 trous près de l'extrémité postérieure. Ces trous ayant un pouce de diamètre, et distants de
3 pouces environ l'un de l'autre, reçoivent les bouts de barres ou leviers en fer dont on se sert pour pousser les planches en avant, en les faisant glisser entre le terrain et les arcs en fer qui les
supportent. Les planches les plus épaisses, de
demi-pouce, sont placées vers le faîte, et les plusfaibles vers le bas. Il serait même convenable de donner une plus forte épaisseur aux planches du faite , parce qu'elles fléchissent entre les arcs qui les supportent, ce qui rend plus difficile le mouvement en avant. De cette manière, le faite et les parois latérales
de la galerie sont soutenus par les planches en fer jointives, placées derrière les arcs, sur une longueur de 7 pouces. La face antérieure de l'ex-
cavation est d'ailleurs soutenue de la manière suivante : un fort poteau de bois est placé verticale-
ment au milieu de la galerie , dans le plan de
l'arc le plus rapproché du front de l'excavation. Ce front est garni de planches placées transversalement, juxtitposées , et maintenues en contact
avec le terrain par des traverses de bois légèrement inclinées , qui s'appuient contre le poteau
vertical dont nous venons de parler. Pour avancer le travail, on ôte les planches qui garnissent le front de la galerie près du faîte. On