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TRANSPORT INTÉRLEux 444 Au Janon , un cheval de force moyenne fait 20
voyages, en traînant 7 chars à bennes contenant 4.200 kilogrammes de boume. La distance est de 550 mètres, et la pente est de o,005; ce qui correspond à 46.200 kilogr. transportés à i kilom.
En comparant ces chiffres de transport aux chiffres les plus élevés obtenus pour les autres modes de transport, on trouve que les frais de trans-
port par quintal métrique et par distance de ioo mètres sont à peu près les suivants Sur le sol des ewleries of, oSoo Porteurs o ,o3oo Traîneurs.
o ,orio
Chevaux
Sur les chemins de fer Hommes Chevaux,
of,0043
o ,00lo
L'emploi des chemins de fer et des chevaux dans
les mines a donc eu pour effet de diminuer trèsnotablement les frais de transport intérieur, tout en étendant l'exploitation à de bien plus grandes distances, et d'augmenter l'extraction. Cependant les chemins de fer présentent dans les mines quelques inconvénients qui les rendent moins avantageux qu'au jour, et qui me porteraient à ne les adopter que pour des distances de plus de
noo mètres. Ainsi, d'une part les irrégularités de gisement qui contournent forcément les pentes des galeries ; le déplacement des points de chargement , la fréquence des rencontres par suite de la
nécessité de faire alterner les remontes avec les descentes; les embarras résultant d'un saut hors de la voie dans des galeries étroites, la difficulté des
chargements et déchargements, etc.; d'un autre
DANS LES MINE
DE DOUILLE.
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le chemin de fer ne pouvant suivre pied à pied l'abattage, il faut .avoir un transport accessoire entre les tailles et le chemin. Souvent aussi celui-ci n'aboutit pas jusqu'au puits , le terrain n'étant pas assez solide* pour faire de grandes reCÔt.{
cettes.
Enfin , il est une autre cause qui s'oppose quelquefois à l'établissement de ces chemins. On sait en effet que dans beaucoup de mines de houille existant dans des terrains disloqués, la pression exercée sur les piliers fait remonter le sol schisteux des galeries, en sorte que celles-ci finissent souvent par se fermer au bout de quelques années. C'est même sur ce fait qu'est fondé le système d'exploitation par tranches horizontales dans les principales mines de Rive-de-Gier. Aux environs de Saint-Etienne il n'y a guère que la mine de la Ghana dans laquelle cet effet soit marqué; dans cette mine, ainsi que dans celle de Sainte-Foy (Rhône) ), on a été obligé d'enlever les chemins de fer qu'on y avait posés.Quant à Rive-de-Gier, cette mobilité du sol a empêché presque partout la construction de ces chemins. C'est dans le:but de remédier, au moins en partie, à cet inconvénient que l'on établit en 1831, dans une partie des mines dela Grande-Croix, un chemin de fer suspendu. Voici quelle en est la disposition (/7g. o) Le rail est formé de barres de o"i,o47 de largeur sur om,o 8 d'épaisseur, posées à plat presque sur le bord d'une longrine n, au moyen de boulons à tête noyée. La longrine est portée à i -,50 au-dessus du sol par des patins b fixés par des boulons aux montants du boisage et retenus supérieurement par deux étriers c, le tout en sapin.