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DANS LES MINES DE HOUILLE.
TRANSPORT INTÉRIEUR
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Sur le rail est placée une poulie (fig. I i), tournant dans un petit essieu de om,o3 de diamètre, coudé verticalement autour de la longrine, en se
terminant par un crochet placé à un ou deux centimètres au-delà du plan vertical passant par l'axe du rail. A ce crochet est suspendue une benne contenant 200 kilogrammes de houille. Quatre bennes, portées chacune par une poulie semblable, sont liées à la file et traînées par un cheval qui suit la longrine. La fig. 12 présente les dispositions d'une double rencontre. Aux extrémités du chemin, le sol se relève pour suspendre et décrocher les bennes. Les frais d'établissement d'un pareil chemin sont les suivants Fer. 6',22 à or,36. Forage des bandes Boulons et clous Bois
Pose
Pr4 du mètre
.....
.
2r,24
0,10 o ,82
2,4
o ,6o 5r,90
non compris les montants , qui , à la GrandeCroix, sont assez multipliés clans le boisage pour qu'il n'en faille pas de nouveaux, mais qui, dans des mines neuves, porteraient ce prix à 7 fr. au moins. Il faut remarquer en outre que le rail est trop
plat, et devrait avoir om,o28 au lieu de o,o18 , ce qui a obligé d'évider la longrine pour recevoir les rebOrds de la roue, et cela augmenterait encore le prix ci-dessus de î fr. 22 c. Le véhicule d'une benne coûte 27 fr. 85 c.; c'est donc r î i fr. 4o c. pour le véhicule de 800 kilogrammes de houille. Sur ce chemin un cheval mène 800 kilogrammes à 200 mètres de distance, et fait 15 voyages. Ce
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qui donne seulement 2.400 kilogrammes transportés à î kilomètre. Ce n'est qu'un peu plus de deux fois l'effet des chevaux traînant sur le sol de la même mine. Ce système peut s'établir dans des mines à sol mobile, parce qu'il est moins soulevé , et qu'on peut réparer le sol sans entraver le service. Mais il a de grands inconvénients, relativement au défaut de stabilité du véhicule, aux ballottements qui absorbent une grande partie de l'effet utile du cheval, et aux réparations plus fréquentes qu'il exige. Il coûte d'ailleurs phis cher que le système ordinaire. Aussi celui de la Grande-Croix est le seul qui ait été construit de cette manière.
Ce système de chemin suspendu n'ayant pas réussi , on pourrait chercher à remédier directe-
ment à la mobilité du sol , en boisant très-solide-
ment la galerie au moyen de cadres complets î 3), dont la semelle serait composée de deux pièces faisant voûte. Les cadres étant faits en bois (fig.
les plus forts, et étant bien serrés contre les parois de la galerie, les semelles résisteraient pendant un temps assez long à la poussée verticale. On
établirait sur ces semelles un remblai pour porter les traverses du chemin de fer ordinaire.
Des chemins de bois et de pierre. Ces chemins ne présentant que très-peu d'intérêt , je n'en dirai qu'un mot. On se servait dans ces dernières années à Roche-
la-Molière d'un chemin de bois formé de deux longrines en pin de orn,38 sur om,o5 , chevillées sur des traverses de 0m127 sur om,o5 , et distantes d'environ 2 mètres. L'intervalle de offi,o4 entre les
deux longrines guidait la tête d'un chien, dont