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EMPLOI DE LA vAPeti# eEaPPE
456 lement l'eau de condensation entraîne de la chaleur en pure perte, mais qncore elle a exigé une portion notable du moteur pour être élevée, sans qu'on
puisse en utiliser qu'une très-petite partie pour l'alimentation. Il est donc établi qu'il y a non seulement économie de combustible, mais encore acquisition gratuite d'un moteur assez considérable en sus de
celui qu'il faut pour mener les tours. Il reste à exposer comment M. Puget a surmonté les dan: cuités provenant de l'intermittence de l'emploi de la vapeur dans les bassines, ° quand une
grande partie des robinets à vapeur sont fermés; 20 quand une grande partie est ouverte à la fois. Quand toutes les fileuses ferment leurs robinets de vapeur, la machine motrice s'arrêterait s'il n'y
avait pas une autre issueàour la vapeur. Cette issue consiste en un tuyau plongeant, de im environ, dans une hache pleine d'eau. Au moment où les fileuses ferment leurs robinets, la vapeur passe dans cette eau, s'y condense si elle la trouve froide, la fait bouillonner si elle la trouve chaude; au moment où l'on rouvre les robinets en nombre suffisant, la vapeur s'échappe de préférence par leurs ouvertures, attendu qu'elle n'y trouve qu'une pression de io centimètres d'eau, inférieure à celle de la hache. C'est dans cette hache que la pompe foulante puise l'eau alimentaire de la:chaudière. On voit donc que si le chauffeur a soin dé ralentir le feu quand les fileuses ferment leurs robinets, la vapeur qui s'échappera dans la hache s'y
DANS LES FILATURES DE sog.
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au contraire, les fileuses ont besoin d'une grande quantité de vapeur à la fois, de tout ce que la chaudière peut fournir , par exemple le matin au moment du battage, il est clair que si elles ne pouvaient recevoir la vapeur que par l'intermédiaire de la machine motrice, il faudrait que celle-ci prît une vitesse excessive et nuisible au tirage ; dans ce cas le chauffeur a sous la main un robinet qui fait communiquer directement la chaudière avec les bassines, et qui fournit le supplément de vapeur indispensable. Il est remarquable qu'a l'exception des cas ex-
trêmes il s'opère habituellement une sorte de compensation par l'accélération de la machine
quand on arrête quelques tours. M. Puget a fabriqué lui-même toutes les machines en activité d'après ce système. Leur construction est simple et peu coûteuse. Elles ont un cylindre oscillant, le jeu du tiroir est produit par l'oscillation du cylindre. Jusqu'ici, pour éviter les objections qu'on aurait pu faire contre l'emploi de la vapeur à 3 ou 4 atmo-
sphères effectives, M. Puget a renoncé à tirer parti de tout le moteur, excédant celui qui est nécessaire aux filatures. L'aire du piston est beau-
coup plus grande qu'il ne le faut, et la vapeur dans la chaudière excède à peine d'une atmosphère
la pression atmosphérique. On voit qu'alors le terme - devient r; , ce qui réduit de ou 1- l'effet ci-dessus calculé. D'ailleurs le prix de la machine
densera entièrement, et la chaleur ne sera pas
se trouve un peu augmenté. Ce désavantage est
perdue puisque toute cette eau est destinée à retourner à le chaudière,
l'evantage d'habituer peu à peu les chauffeurs et
compensé par un peu plus de sécurité et par