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FaIPLOI DE LA VAPEUR .PEEDEE 458 mécaniciens à la surveillance des machines à haute pression,
J'ai reconnu l'exactitude des principaux faits contenus dans ce rapport dans deux établissements
appartenant à MM. Planchon à Saint-Hypolite. L'un est une filature de 44 tours chauffés, dont 42 mus par la machine. Dans le courant de la campagne écoulée le propriétaire a consommé moyennement 13q. n",25 de houille par jour, y compris l'étouffage d s cocons. 1.1 faut ajouter que
l'eau froide est très-abondante et que les fileuses en consomment largement : ce qui a accru la consommation de combustible. en une minute, le La machine fait 5o piston a une course de ou",465 et un diamètre de o'h,18. La chaudière est cylindrique et porte deux bouilleurs, le tout en tôle à double clouure ; ses dimensions sont calculées pour une filature de 55 tours. Dans l'autre filature le propriétaire n'a pû m'indiquer d'une manière précise la moyenne de sa consommation pour 24 tours chauffés, dont 22 mus par la machine, mais il m'a assuré qu'il avait eu de l'économie dans son chauffage et qu'il avait gagné tons ses frais de tournage. Dans ces deux établissements on n'emplde la vapeur qu'à peine à t atmosphère de tension effective. On n'aurait d'ailleurs point d'emploi du superflu de la force motrice. En résumé, je pense que cette application, tout
à fait nouvelle, est de la plus grande utilité, et que, clans peu , tous les fabricants, éclairés sur leurs intérêts , adopteront des dispositions analooIDmes. Cependant M. Puget, se trouvant au mi-
DANS LD$ FILATIIIES DE SOIE.
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lieu des préjugés des filateurs, n'a encore placé qu'un petit nombre de ses appareils. Il serait peu têtre à désirer, même dans l'intérêt public , qu'il
fia encore, pendant quelques années, stimulé à les propager par la perspective d'un bénéfice exc!usi f. Autrement cette invention, d'une haute utilité, risquera d'être étouffée à sa naissance par l'esprit de routine, si son promoteur ne reste pas, pendant un temps suffisant, intéressé à la faire loir et à la répandre. Cette disposition n'a été jusqu'ici appliquée qu'aux filatures de soie. Il est facile d'indiquer dans ce cas l'emploi utile qu'on peut faire de l'excedant de la force motrice. On peut dans ce pays, où l'eau de surface est si rare et d'un si grand prix pour l'agriculture, s'en procurer par ce moyen une grande masse pour des irrigations, car c'est précisément pendant les mois de sécheresse que ces sortes d'usines sont en activité. Dans d'autres circonstances
on peut faire mouvoir des moulins à farine, ressource d'autant plus utile que les cours d'eau sont desséchés à cette époque qui coïncide avec le moulent de la récolte des céréales. Enfin, partout où un cours d'eau sert de moteur, ce supplément de force gratuite peut servir à compenser son affaiblissement dans la saison sèche.
Quand cette disposition sera mieux appréciée,
comment douter qu'elle ne produise une révolution dans les villes manufacturières où le com-
bustible devient de plus en plus rare et cher., Partout où on emploie la vapeur comme moyen de chauffage, dans les ateliers de teintures , les brasseries, les papeteries, les édifices chauffés la va--. peur, même dans les établissements de bains dans